journal permanent | 9 mai 2013

Lecture et guitare — celle d’A. — nombreux constats — choses qu’il faut absolument retenir — et les sensations :

 lecture amplifiée oui — car on joue avec le micro — ce qu’on pense en connaître
 le dialogue qui se construit donc — ou bien parfois ce n’est pas un dialogue peut-être juste être chacun sur ses rails mais les oreilles très ouvertes (souvenir des yeux wild wild open)
 préparer le texte — on lit mieux ce qu’on a travaillé — il ne s’agit sans doute pas forcément de répéter — mais plutôt tenter de s’appliquer à quelques exercices — penser à ceux conseillé là — le coup des consonnes dites sans voyelles
 lire avec qui on connaît qui nous connaît : on se voit peu avec A. — mais il est question d’intensité et d’écoute à chaque fois — sans doute qu’à s’écouter chacun sur nos territoires on arrive à arpenter la plaine de l’autre en sa compagnie — sans doute que nos routes sont aussi faites des mêmes poussières
 écouter un enregistrement — je ne sais pas quelle importance donner à l’écoute de ce qu’on enregistre — ça se passe là c’est de l’instant de l’émotion et c’est dans le corps — mais l’enregistrement pour prendre distance — sans doute un peu aussi
 ce qu’on lit : j’ai pris grande liberté avec les fantômes — autorisant de minuscules impro mais tout de même impro — à travers cette navigation à vue dans le texte et ce qu’on vit sur l’instant — beaucoup plus dur avec un texte narratif et moins sonore comme dans cette plaine — mais possible sans doute aussi
 rythme : je ne suis pas musicien et ne le serai peut-être jamais — mais renouveler l’expérience devrait permettre de comprendre quelques petites choses
 relire plateau — Fred Griot
 voir cet article de Christian Prigent

Sans doute qu’il fallait noter beaucoup d’autres choses mais la fatigue.

Une gousse d’ail le soir et on attend pour une maison au bord du fleuve — j’ai aussi le souvenir de la bière et des choses qu’on fabrique soi-même.

#utopieordinaire