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journal permanent | 28 mai 2013

mardi 28 mai 2013, par sebmenard

Consolider les originaux. Rendu à la planche 5 roumanie mais pas mis métadonnées.


Sur le Desordre Philippe De Jonckheere propose Bataille une série "jouée avec des images, une nomenclature faillible et une règle héritée du jeu de go" — avec Pierre Masseau dont les images sont aussi un parcours régulier (et tout cela pousse à l’intérieur comme dans l’oeil).


L’échec c’était peut-être en Syrie justement que j’ai appris un peu — sur son site David Bosman évoque l’échec à propos des livres :

L’échec. Echouer, est presque devenu un crime majeur, impardonnable, dans un monde où la performance et la réussite font office de religion inavouée — the winner takes it all, disent les américains : le gagnant ramasse tout… avec son corollaire implicite : pour tous les autres, il ne reste rien. Et pas seulement en littérature.
Et pourtant. Il ne faut avoir jamais couru ou tenté un saut, ou tenté d’écrire quoi que ce soit, pour ignorer à quel point réussir un saut, une course, un texte implique d’en rater beaucoup d’autres avant — et après celui-là. À quel point cela implique de ne jamais être sûr de rien.

Alors que je suis en train de relire L’Image fantôme d’Hervé Guibert Candice Nguyen cite des extraits de la correspondance de l’auteur (j’imagine que c’est la correspondance) (ça cause de L’Image fantôme) :


Quand au reste je ne sais rien.