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journal permanent | 17 janvier 2014

vendredi 17 janvier 2014, par sebmenard

Dans cet article François Bon écrit :

je ne sais pas qui aura lu ce billet jusqu’au bout, je constate que je viens d’écrire 45 minutes pile, mais je considère que c’est sur mon temps de rémunération professionnelle professeur stagiaire échelon 2C à 1650€ net/mois, et que ça fait partie du boulot de le penser, et moi penser c’est au clavier et via mise en ligne, sinon non, je pense pas (pour ça qu’on est payé ce prix-là).

Je retiens deux choses :

  • le questionnement entre la rémunération et le temps de travail dans certaines situations
  • le fait de penser au clavier (de plus en plus mon cas)(et incapable sans)

| note |
l’usure usé oui mais
tout juste
ce qu’il faut
bien
manquerait plus qu’une bonne suée à retourner de la terre
par exemple
ou bien à lever du foin pour des bêtes
ou encore à pelleter de la neige
par exemple oui.

Messages

  • mouais, là je me débats depuis 3 semaines avec un texte sur le nantais Philippe Cognée, c’est une commande et je compte pas les heures, heureusement – le temps de rémunération dans le passage que tu cites, c’est celui des ateliers, des cours et de l’accompagnement des étudiants, donc la question était plutôt : est-ce que mon activité web perso, quand elle interfère avec l’univers professionnel, fait partie de cette activité professionnelle ? mais content de voir que qqun a effectivement lu jusqu’au bout !

    Voir en ligne : TL

    • oui – bien compris le questionnement et donc : quelles limites pour nos activités pros (puisque les "contrats" indiquent des limites : temps de travail – rémunération – ces mots-là...) – quelles frontières (pareil : je n’en veux pas mais c’est ainsi que sa fonctionne) – etc.

      Pire : nombreux contrats exprimant l’appartenance des productions du salarié réalisées sur temps de travail comme celles de l’employeur – question forte lorsqu’on cause de langue – et bien sûr pas envie de s’y plier – et téléscopage avec les "moments" (le temps de travail...) : j’ai un contrat affirmant que je peux travailler du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 14h à 17h30 alors – ce que je fais en dehors ça compte comment – ce que je fais pendant : j’en fais quoi.

      "Travailler" ainsi : sans doute quelques restes du vieux monde.