journal permanent | 11 juin 2015

60km.
Montchanin-le-Haut — Châlon/Saône.
Chaude journée.
Vent de face encore.

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Au matin sur la terrasse de ceux qui nous hébergent cette nuit-là : le goût du thé qu’on avale en regardant les collines les champs les bêtes (à propos d’hirondelles on dit que chez nous on n’en voit plus).

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Nous descendons une grande partie de la journée : la ligne de partage est passée.

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Au midi une bière locale — le goût des bières artisanales – il faudrait reparler de ça – on s’applique à acheter nos produits dans des petits shops — on prend des trucs locaux des trucs faits là où on en est – comme on fait toujours en fait — quand on se déplace ça prend un peu de temps – pas beaucoup en fait – c’est bon.

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Au soir on arrive dans Châlon et on retrouve de vieilles connaissances — il y a cette histoire de flotte puisée dans une source au Nord des Carpates – il y a une autre source plus haut dans la montagne et des salamandres – il y a un hameau là et une truie dans les herbes – il y a le mot Delta il y a différentes choses des temps passés – on ouvre des tomates et on les fourre – on discute lentement – on écoute quelqu’un parler de notre langue – on écoute quand il dit que c’est surprenant de dire bah ou d’accord et beaucoup d’autres choses encore – sur le mur il y a le plan d’un jardin par exemple – des images et d’autres choses encore – et pourtant : je ne fais aucune image.

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Se connecter à des réseaux wi-fi en France : cette complication – on arrive quand même à noter des numéros de téléphone dans un carnet et à tenter de contacter un lieu pour les légumes et les plantes – on fait beaucoup de choses à la fois on dit.