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journal permanent | 5 juillet 2015

dimanche 5 juillet 2015, par sebmenard

83km.

Weisheringer See — Oberndorf.

Grand beau et encore plus chaud (ce type qui disait que ça serait comme ça deux degrés de plus tous les jours dans sa langue à lui qu’on comprend à peine.


Au matin on commence par se jeter dans l’eau fraîche du lac – c’est beau – c’est calme – pas un bruit – en face un feu encore - quelques bêtes pour filer aussi dans le ciel sur l’eau.


Champs : maïs blé pomme de terre (quand même : les panneaux kartofellland) et houblons — fraises une fois - annoncées produites naturellement.


Ce turc de descendre un fleuve à la dérive – on double et aperçoit différentes embarcations et je pense immédiatement à dingue par exemple (parce qu’une fois on avait essayé ça un jour de juillet il y a quelques années – je crois que c’était un jour de juillet – et notre radeau s’était effondré en quelques dizaines de mètres sur l’eau on avait l’air quoi – peu importe on riait) – et ici sur le Danube ils filent sur leurs radeaux parfois des pneumatiques un matelas gonflable une bouée un ballon quelque chose – et ils se laissent aller ils filent (ça se passe jusqu’aux gorges qu’on aperçoit avant Kelheim – puis là tout s’accélère et ensuite le fleuve devient large et grand : péniches de fret – bateaux de croisières) – mais donc à la dérive je garde ça.


Outil : la machine tient depuis plusieurs jours et indique 100% de charge sans changement si je met en mode luminosité minimum – Ulysses III en mode B&W : ça me fait une machine à écrire très légère – rapide et puissante – qui annonce une autonomie qui me convient vraiment (je repense à cette machine e-ink qui devait tenir au moins un mois pour écrire vraiment).


Dans un rafiot qu’on empreinte pour quelques bornes un type pour dire des histoires à voix haute – son haleine chaude bière (vu : un défilé insoupçonné du Danube avant Kelheim – des plages des types dessus – les Biergarten — les embarcations).


Au soir on pose la moustiquaire au bord du Danube – on s’y lave – on écoute passer les trains les coureurs les cyclistes les bagnoles les chiens – à quelques mètres là le fleuve – dessus des péniches filent.