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journal permanent | 16 septembre 2015

mercredi 16 septembre 2015, par sebmenard

C’est le jour où je mets en ligne le journal du 8 septembre – décalage qui me va bien là – et donc je vois cette image choisie – et je me dis que oui – effectivement — il faudra mettre plus de lumière — il faut mettre plus de lumière.


On essaie d’imaginer un site pour y mettre des images – peut-être des images un peu différentes – des images d’évènements ou de spectacles – des trucs qu’on fait pour des amis parfois – il faut prendre le temps de définir exactement où on va – l’objet en fait – et tout apparaîtra plus clair.


Je cherche un article dans le site de Mahigan – il m’est inaccessible – je lui en fais part et Mahigan découvre avoir supprimé sa base de données – son site n’existe plus – et a priori aucun moyen de le faire réapparaître – et pourtant son écriture son déplacement nous est nécessaire comme à lui – s’assurer de la sauvegarde de nos créations (de quand date ma dernière sauvegarde – est-ce que je dispose d’une sauvegarde des textes – des images – y repenser pour ce texte à propos de nomadisme numérique).


Des pommes : en faire du jus des compotes – en faire des stocks (les mettres sur des planches – aérées – toutes les unes à côté des autres et au frais).

Du fromage : avec du lait cru — c’est pas compliqué elle dit – un peu de yaourt et de la presure donc – et le lendemain c’est fait.

Du pain : ici à la levure – le levain est mort — directement dans des moules.

L’étendue de notre ignorance est immense – c’est ça qui nous pousse sans doute.


Au soir il n’y a plus un bruit mais encore des histoires d’ours qui tiennent dans la nuit – par exemple celui qui est venu secouer le prunier plus haut – celui qui serait venu ouvrir le toit d’une soue à cochon – celui qu’un berger dit avoir vu plus bas – celui que les chiens sentent au milieu de la nuit et donc ils hurlent les chiens – celui qui laisse ses traces sur un arbre – celui qui creuse la terre et qui cherche des insectes – les bêtes – les chevreuils ceux qui sautent les barrières et dévorent les choux – le renard qui vient traquer la volaille – alors les chiens.