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journal permanent | 12 mars 2016

samedi 12 mars 2016, par sebmenard

Dystos — Nea Styra — Marathon.

64km.

Temps gris. Pluie au matin. Sommes restés dans la tente quelques heures en attendant la fin des pluies. Puis du temps frais. Et gris.


Bordées d’éoliennes sur les collines sèches sèches du sud de l’île — des moutons des moutons des moutons on ne compte pas les moutons ils sont beaucoup —


À Nea Styra un ferry (et du avaler le café frappé homemade d’un coup d’un seul) pour le continent (les îles autour du trajet du ferry) (là-bas un signe un baton une bouée sur l’eau et en dessous on devine les hauts-fonds malgré le temps gris gris gris) (on dit que c’est moins facile s’il fait gris tout est moins facile).


Au soir on finit par monter la tente au pied d’une église — sous le porche — une église à l’écart de la ville — cette église qui surplombe le stade Marathon (avalé les épinards trouvées au midi dans ce shop qui vendait — très rare — des herbes de printemps — des comestibles comme on en avalait plein à Farakla).


Sous la tente (ou dans la tente) — le son de la ville. Elle dit le grand luxe c’est de dormir là où les seuls bruits possibles sont ceux des bêtes ou du vent (ici à 41 kilomètres d’Athènes — quelle est la distance officielle ? — c’est déjà la ville.