diafragm

Accueil > Carnets | SebMénard > monstre des soupapes > Ramallah les étoiles > A Jérusalem, tu n’as rien compris

A Jérusalem, tu n’as rien compris

samedi 9 juillet 2011, par sebmenard

2troisième version2

[/retour au sommaire/]

À Jérusalem tu n’as rien compris — à Jérusalem les types attendent devant la porte de Damas — ils ont des fusils mitrailleurs et des lunettes de soleil ils regardent les gens passer dans leurs gilets pare-balles.

À Jérusalem tu n’as rien compris — tu as transpiré en arrivant en haut du Mont des Oliviers — il y avait les cailloux posés sur les tombes et des groupes de jeunes en treillis des groupes de jeunes avec des fusils mitrailleurs — le ciel était beau et tu étais triste — elle partait — le ciel était beau et tu avais la ville entière sous les yeux.

Tu marches dans les ruelles de la vieille ville et les types sont là qui vendent leurs fringues et des morceaux de viandes — dans le ciel les drapeaux flottent et les caméras filment sans cesse — dans le ciel les drapeaux flottent et des types attendent sur un mur avec leurs fusils — tu marches dans les ruelles et les gamins courent — un type passe qui pousse un chariot — tu as chaud.

À Jérusalem tu n’as rien compris — les types sont aux coins des rues le soir avec leurs fusils — ils filent en bande à Jérusalem avec leurs fusils.

À Jérusalem des types attendent en bas de leur hôtel —vieilles femmes qui vendent des feuilles de coriandre des légumes assises sur le pavé — des types passent dans leur berline et clopent — des types attendent assis à l’ombre et cartes — à Jérusalem dans les téléphones bleus les voix des femmes sont raides raides.

À Jérusalem tu n’as rien compris — des types lisent des livres sacrés devant des arrêts de bus — des types creusent la terre et leurs machines en métal — un tramway passe — des types attendent à l’ombre sous les arbres — deux femmes filent dans un coupé cabriolet.

Et tu ne sais rien.

2seconde version2

A Jérusalem tu n’as rien compris - à Jérusalem les types attendent devant la porte de Damas - ils ont des fusils mitrailleurs et des lunettes de soleil ils regardent les gens passer dans leurs gilets part-balles.

A Jérusalem tu n’as rien compris - tu as transpiré en arrivant en haut du Mont des Oliviers - y’avait les cailloux posés sur les tombes et des groupes de jeunes en treillis des groupes de jeunes avec des fusils mitrailleurs - le ciel était beau et tu étais triste - elle partait - le ciel était beau et tu avais la ville entière sous les yeux.

Tu marches dans les ruelles de la vieille ville et les types sont là qui vendent leurs fringues et des morceaux de viande - dans le ciel les drapeaux flottent et les caméras filment sans cesse - dans le ciel les drapeaux flottent et des types attendant sur un mur avec leurs fusils - tu marches dans les ruelles et les gamins courent - un type passe qui pousse un chariot - tu as chaud.

A Jérusalem tu n’as rien compris - les types sont aux coins des rues le soir avec leurs fusils - ils filent en bande à Jérusalem avec leurs fusils.

A Jérusalem des types attendent en bas de leur hôtel - vieilles femmes qui vendent des feuilles de coriandre des légumes assises sur le pavé - des types passent dans leur berline et clopent - des types attendent assis à l’ombre et cartes - à Jérusalem dans les téléphones bleus les voix des femmes sont raides raides.

A Jérusalem tu n’as rien compris - des types lisent des livres sacrés devant des arrêts de bus - des types creusent la terre à côté - un tramway passe - des types attendent à l’ombre sous les arbres - deux femmes filent dans un coup cabriolet.

Et tu ne sais rien.

2première version2

A Jérusalem tu n’as rien compris - à Jérusalem les types attendent devant la porte de Damas - ils ont des fusils mitrailleurs et des lunettes de soleil ils regardent les gens passer dans leurs gilets part-balles.

A Jérusalem tu n’as rien compris - tu as transpiré en arrivant en haut du Mont des Oliviers - y’avait les cailloux posés sur les tombes et des groupes de jeunes en treillis des groupes de jeunes avec des fusils mitrailleurs - le ciel était beau et tu étais triste elle partait - le ciel était beau et tu avais la ville entière sous les yeux.

Un jour à Jérusalem - les drapeaux flottaient dans le ciel - les services de sécurité étaient là dans leurs costards pendant que tous - on sirotait du vin et des petits fours - et pendant ce temps dans le micro dans les baffles - ça parlait - et tu n’as rien compris à Jérusalem - le type qui bosse au consulat le type qui bosse dans le micro-crédit - celle qui bosse au service de la sécurité celui qu’essaie de monter un projet entre les deux pays avec des jeunes des deux peuples - ça serait du théâtre - le type qui est reporter le type qui tape sur son clavier pendant que les autres ils parlent - le type qui essaie d’ouvrir une antenne touristique dans un quartier occupé - le type qui organise des activités sportives et des cours de langue dans des camps de réfugiés - le type qui serait bien venu mais qui habite Bethléem - encore que pour aujourd’hui on lui a fait une autorisation mais tu n’as rien compris à Jérusalem - tu n’as rien compris.

Tu marches dans les ruelles de la vieille ville et les types sont là qui vendent leurs fringues et des morceaux de viande - dans le ciel les drapeaux flottent et les caméras filment sans cesse - dans le ciel les drapeaux flottent et des types attendent sur un mur avec leurs fusils - tu marches dans les ruelles et les gamins courent - un type passe qui pousse un chariot - tu as chaud.

A Jérusalem tu n’as rien compris - à Jérusalem les types sont aux coins de rue avec leurs fusils à Jérsualem le soir - ils filent en bande avec leurs fusils.

A Jérusalem des types attendent sur le pas de leur hôtel - vieilles femmes qui vendent des feuilles de coriandre des légumes assises sur le pavé - des types passent dans leur berline et clopent - des types attendent assis à l’ombre et cartes - à Jérusalem dans les téléphones bleus les voix des femmes sont raides raides.

A Jérusalem tu n’as rien compris - des types lisent des livres sacrés devant des arrêts de bus - des types creusent la terre à côté - un tramway passe - des types attendent à l’ombre sous les arbres - deux femmes filent dans un coupé cabriolet.

Et tu ne sais rien.