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journal permanent | 24 avril 2017

lundi 24 avril 2017, par sebmenard

Crevé.

Lu un bel article de Joachim Sené sur Remue.net, il concerne Soleil gasoil. Je note des choses dans l’instant, pour y réfléchir ensuite.

« quand ils partent, et quand ils ne partent pas, »

(c’est d’abord une question de tunes)

« Ces routes de bitume noir aux tirets blancs qui séparent les voies sans indiquer de direction, les textes de Sébastien Ménard en sont parsemés — des tirets cadratins de respiration entre deux phrases ou dans une phrase »

(tout à fait comme ça que ça vient : « cadratin de respiration »)

« prose aux boulons bien serrés, et lire est être dans le flux, ces tuyaux-tirets, le flux du réseau, du web où les textes se déploient d’abord, cette route sans carte qu’est un site web, l’au-jour-le-jour du journal d’écrivain-voyageur, passeur qui porte son carnet de bord au lecteur, au plus vite, avec le différé dont je parlais, temps où le texte passe de la note prise à l’écriture, au travail proprement dit »

(là aussi : en phase avec ce que je fais encore — est-ce que ça change ? — c’est-à-dire : de l’écrire dans la suite des jours, mise en ligne (il y a déjà une sorte de filtre) — puis revenir longuement et lentement à ce qui a été accumulé — dernière étape qui peut prendre des mois, des années).

Joachim remarque les liens avec le Vers l’Ouest, de Mahigan Lepage. Carrément d’accord. Les liens sont plus clairs encore dans Notre Est lointain.

Ensuite, j’ai envie de route, à nouveau (ça veut dire en fait : chemins, pistes, traces).