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journal permanent | 17 août 2017

jeudi 17 août 2017, par sebmenard

Début de la lecture de Dans les ruines de la carte (Emmanuel Ruben)

 « (…) la carte aimante, la carte aiguise, la carte paralyse, la carte effraie, la carte est la peau tigrée de rêve et de réel du pays qu’elle illustre et réduit simultanément ; la carte est l’écorce vive des souvenirs et le palimpseste des songes naufragés ; la carte excite, la carte terrorise ; la carte fait se dresser l’horizon des mondes probables, la carte hérisse les frontières de l’impossible ; la carte est objet de savoir, de pouvoir et de contemplation (…) »

pp. 51-52


J’avais envie de l’Est. J’avais envie des Balkans. J’avais envie de reprendre la route. J’avais le sentiment de la poussière ou de la boue lointaine là-bas, c’est ça. J’ai rouvert Stasiuk. Les chevaux sauvages ne sont pas dans Sur la route de Babadag, je relis de nombreux passages, je relis presque tout le livre, à la recherche des chevaux sauvages. Rien. Est-ce que je les ai rêvés ? Dans Notre Est lointain, ça cause parfois de chevaux sauvages. Et je ne sais pas si nous les avons vus. Nous avons vu le plastique, les vieilles carcasses en métal, la poussière et le sun. Je ne sais rien des chevaux sauvages. Et demain j’irai chercher Fado (Stasiuk) à la médiathèque.