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journal permanent | 20 septembre 2017

mercredi 20 septembre 2017, par sebmenard

Je laisse Ulysses me dire qu’il voudrait me soutirer je ne sais quelle somme d’argent mensuellement pour son utilisation, il me le dit plusieurs fois par jour, c’est un robot qui s’est introduit dans la machine que j’utilise pour écrire, et il faudra y réfléchir. Mais pour les choses de toute première importance : opération Zacusca en cours (les aubergines y sont passées, les oignons, bientôt les poivrons, puis les tomates, puis les haricots) (MAIS : OÙ TROUVER DES POIVRONS GOGOSARI ICI ?) — du reste, Stasiuk et ces figures dans Contes de Galicie — un frein de vélo impossible à rendre mordant — des boutures de choux (daubenton, kale, bruxelles) (tu le savais ça toi ?), des rejets de fraisiers — ou encore : un “étrange“ amoncellement de crottes de souris dans le garage — du reste (encore) toujours aussi fauché et comment trouver de quoi se payer un Couplan (genre : l’atlas des plants comestibls et toxiques) (mais à compléter bien sûr, par de vieux ouvrages, par exemple en reprint sur Gallica). Mon poème n’est pas clair. Je remplis des carnets au rythme de trois mots par jour. Parfois, c’est à croire que tout se fout (c’est bien ça : tout se fout) — mais tout ça c’est un grand bazar désignons clairement : les nuits de feu de camp, les nuits de solstice, les soirs à attendre demain, les poèmes dans la nuit, les instruments, les batons de parole, les danses, les terres, les poussières, les feuilles….