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journal permanent | 24 février 2018

samedi 24 février 2018, par sebmenard

Lisant Anges de la désolation je pense à Où dormir auprès de villes d’Europe — fragments et espaces vides pour un récit possiblement numérotés — prétexte à une lecture voix haute hasardée (tirage d’un numéro…) je recopie page 19 :

 « 6. Je pourrais devenir fou là-dedans — Ô emporte tout moi au loin mais la roue peut retrouver la trace du ronronnement, poniac la viduité évitée court, prend soin d’éviter le graal escarpé — Chant de mon tout me dévorant la partie déraillant emportant le tout — une partie de toi peut aussi verdir et voler — voûte lunaire sel aux marées de la nuit qui vient, balance-toi usr l’épaule-pâturage, fais rouler le rocher de Bouddha sur le rose morcelé des tondaisons brumeuses de l’ouest Pacifique — Ô minuscule, minuscule, minuscule espoir humain, ô craquelures modelées toi miroir toi patna watalaka ébranlé — et plus à venir — 

Tintement. »

(traduction de Pierre Guglielmina)

ou encore la page 22 d’un livre acheté sur Recyclivres (ce même livre) à quelques euros et ARRIVÉ TOUT PILE AU BON MOMENT PARFAIT MOMENT


me manquent la lune et les étoiles
les feux allumés le soir — les horizons changeants
(j’écrivais un jour : « horizons lunes »)
me manquent les eaux vives et la possibilité des les approcher
la poursuitre d’un refuge et la sensation des herbes

j’appuie sur le déclencheur dans la nuit
des aboiements
des aboiements
des aboiements