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journal permanent | 9 avril 2018

lundi 9 avril 2018, par sebmenard

un peu comme
séché

et puis
pas plus


assis AU DEHORS
ENCORE à raturer à ranoter à râcler

sous la pluie presque ciel gris gris encore

j’existe là


 :

 « Nous sommes convaincu·e·s que ces luttes – pour défendre la ZAD, la SNCF, des universités réellement ouvertes ou des politiques authentiquement humaines d’hospitalité et d’accueil des migrant·e·s – sont liées les unes aux autres, et qu’elles participent а un même mouvement. Parmi les nombreuses choses que nous pouvons apprendre de la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et son monde, la diversité des stratégies, des approches et des alliances déployées sur place qui ont permis d’inscrire l’occupation dans la durйe nous apparaоt décisive. Plus encore, les récents exemples de solidarité concrête et active d’habitant·e·s de la ZAD avec les acteurs et actrices des luttes du territoire nantais constituent un exemple fort et concret de convergence des luttes.

Au-delа, ce qui se joue dans la geste thatchérienne d’Emmanuel Macron est largement commun, que l’on soit habitant·e· de la ZAD, cheminot·e а la SNCF, fonctionnaire menacé par les suppressions de poste, étudiant·e écrasé·e par l’abandon de l’université ou lycéen·ne abandonné·e а l’absurde brutalité de Parcoursup ou que l’on résiste а l’inhumanité meurtrière des politiques migratoires franзçaise et européenne. Ce que partagent ces luttes va bien au-delа des inventions tactiques (qu’illustre la crainte ouvertement exprimée par des président·e·s d’université de voir s’ouvrir des « ZAD universitaires »). Emmanuel Macron et son gouvernement ont engagé l’ultime étape de la destruction mécanique et systématique des services publics (et de leurs agent·e·s). Le cycle brutal de « réformes » libéralisant ces services, qui ne fait que débuter, doit évidemment ouvrir la voie а leur privatisation. Pour pouvoir mener а bien leur projet, le gouvernement cible en priorité les secteurs les plus а mкme de constituer de durables poches de résistance. »

où faire parler
ceux qui marchent
à traversent l’Europe ?