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journal permanent | 11 juillet 2018

mercredi 11 juillet 2018, par sebmenard

 « Au village, tout finit par s’éteindre. L’obscurité des temps anciens descend lentement pour envelopper Edek, Kaczmarek, Hrynacz et les autres. Les rêves sont différents, mais l’obscurité reste identique à elle-même pour leur réconfort. Elle gomme les événements et fait disparaître les choses. Elle revigore les corps. Il en était ainsi au commencement du monde, et il en sera ainsi pour que nous ne mourions pas de surabondance. »

Andrzej Stasiuk, Hiver.

(qu’est-ce qui résonne ici
avec Rigoni Stern
sinon que ce sont les deux noms
qu’A. notait
sous la dictée samedi dernier
au cours de notre
sorte de répétition
dialogue plutôt ?)


Je commence tout juste à comprendre que ce Matériaux et espaces vides, c’était bien ça. Et puis il voilà : entrer dans l’enfoncement dans le froncement à fond, je veux dire, tout reprendre ce matériaux, et la fiction c’est ça, c’est de le reprendre, de l’aborder avec un regard neuf je n’en suis pas sûr, un regard suffit, voilà, l’aborder avec un regard, et te le déposer là, sur le clavier, dans la fièvre, dans la chaleur, et que ça se tiendra ainsi.

Autres notes en vrac :

  • faire revenir les silhouettes ?
  • les laisser à leur errance ?