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journal permanent | 8 septembre 2018

samedi 8 septembre 2018, par sebmenard

choses pensées
malnotées
oubliées


à la Maison Julien Gracq la lecture d’Emmanuèle Jawad se termine par « la frontière n’est pas le mûr ».

je note encore Joé Bousquet

Un très proche Orient (collectif) — « fabriquée » de la guerre fabriquée dit Sapho


persuadé (mais seulement de temps à autre) de la forme journalé journaleuse basardeuse ET DE SA NÉCESSITÉ pour À l’abri des forêts décimées 

(ou encore, retour à la piste sons, rencontres, voix d’ici : gestes simples, répétés, dans l’ordinaire, comme paroles — lexique premier de l’espace…)


j’ajoute aussi Henri Meschonic à une liste : traces, poussières, surgissements, refuges

quatre parties comme quatre
saisons
chapitres

séries

commencées en avance (chapitrées ?)

dans simple et dans la retenue

bref : écrire avec notre propre corps


puis soir à écouter Anouar Brahem Astrakan Café — c’est exactement ce que je voulais dire
(et il s’agira peut-être d’une vie entière
pour y parvenir)

et voilà

deux phares dans le noir une bougie
dans la nuit
la tisane ou le vin rouge

ce serait comme (enfin)
laisser ce grand bazar bleu
dit-on
tourner
« tourner avec »

je veux dire

continuer le simple travail de note
répéter
répéter encore shaper le bois du silence
le bois du respir
du souffle
DANS CE GRAND BAZAR
garder
l’essentiel
EXIGENCE QUE L’ON DOIT À SOI-MÊME
EN TOUT PREMIER
LIEU

(bon
matériau litanique
laissons-le
ainsi)

je reprends : soir, 8 septembre 2018
rise for climate j’entends
un chien aboie
dix
douze fois
là dans le noir
zétoiles

je suis là
je suis là
je
suis


que cela aide à vivre
suffit-il ?