hier, je pense à Jacques Dupin1je pense à des questions d’A.à des fatigueset des voix
je suis off(peut-être bien)
et s’il suffisait de se réjouir de la vision(floue)de quelques fenêtresdans la nuit ?
Que je ne connais pas. Mais dont je lis : « La poésie telle qu’elle est reçue, ou plutôt éconduite, égarée, perdue de vue, me suffit et me comble. Elle n’est pas et refuse d’être un genre littéraire, un produit culturel, une marchandise éditoriale. Elle est par bonheur déficitaire dans les calculs de (...)
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Leroy, Antoine
Articles
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journal permanent | 24 février 2017
24 février 2017, par sebmenard -
journal permanent | 28 janvier 2013
28 janvier 2013, par sebmenardL’horloge de la gare affiche 7h16 et j’attache mon vélo à la barre un métal — un type arrive qui tient une bouteille un clope et sa barbe (tout ensemble) — sa barbe gris gris — il me dit mec je me suis pas laissé faire il me dit faut pas qu’on se laisse faire on est tous dans la même merde — il me dit ils ont voulu m’embarquer mais j’ai dit non pas comme tout le monde ici j’ai dit non — il me dit c’est pas facile avec toute cette flotte — moi je finis d’attacher le vélo et je lui dit je dois filer j’ai un (...)
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journal permanent | 20 février 2017
20 février 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
C’est le jour de l’apparition, de la vue, de la vision (!) du chou perpétuel (et récolte de quelques graines de haricots plutôt tigrés). C’est le jour de l’apparition, de la goûture, de la délectation du jus de légumes (carrément) (s’en suivent : cafés, discussions, voix haute, oud).
L’aprème à essayer de repérer des trucs dans les B.À.T. de Notre désir de tendresse est infini et de Notre Est lointain. Deux fois Notre. Yeux qui usent. Je ne sais pas pourquoi je note ça (...) -
On entre dans un taxi après combien de temps à faire du pouce
27 octobre 2015, par sebmenardOn entre dans un taxi après combien de temps à faire du pouce (mais ce n’est pas du pouce : on agite la main de haut en bas comme pour dire à une bagnole de freiner — c’est comme ça qu’ils font ici — et pas question de lever son pouce).
On attendait un taxi dans la nuit au pied des Carpates et c’était l’automne. On commençait à avoir froid dans cette nuit déjà là — nul chien pour gueuler dans le noir mais des lampadaires jaune orange et des bagnoles pour cracher leur saloperie de gasoil — est-ce qu’on (...) -
journal permanent | 1er juin 2017
1er juin 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Je récris blablabla mais ça n’est pas un problème et c’est même tout à fait cool (mais qu’est-ce que ça veut dire ?) — je retitre je répète je radote je retit’ et pour le journal des poussières (qu’est-ce que c’est que ce truc ?) si je n’écris pas ici, dans ce carnet, très exactement, que les kharmapoèmes y ont leur places, où l’écrirai-je ? Et où faire ce remix ? Autant donc prendre bécane et ferraille (vélo) et avoir la vision du jardin chez mon très très cher amigo de la (...) -
journal permanent | 9 mai 2017
9 mai 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Voix haute / guitare. On a pris des risques. C’est bien : on s’est remis au travail. On se plante très très bien. Ce qui veux dire qu’à un moment (à un moment précis ?), probablement, on se plantera un peu moins, et on dialoguera bien.
(si seulement tu pouvais tout noter tout noter) (et te répéter un peu moins moins)
(toujours cette sensation, avec A. : grande confiance en la vie, toujours, tout, est possible)
(un tour à (...) -
journal permanent | 9 juin 2017
9 juin 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Le myriagone « est un polygone à 10 000 sommets, donc 10 000 côtés et 49 985 000 diagonales. La somme des angles internes d'un myriagone non croisé vaut 1 799 640 degrés. » (Wikipedia) et une librairie et un café. Ça ne dit pas s’il est possible d’écrire un poème (ou tout autre truc) sur les gâteaux usant de jus de pois chiches à la place d’œufs). Spoon (...) -
journal permanent | 12 avril 2018
12 avril 2018, par sebmenardC’est en lisant Sandrine Cnudde :
« Je monte et descend un paysage silencieux en pleine saison d’épandage du lisier…et je redescends sur terre… »
que je repense aux plaines lointaines, aux champs HABITÉS
(A. disait il y a quelques semainessa rencontre avecun ancien des alentoursde sa cabane sur le coteauet que cet ancien disait, racontait, évoquaitd’autres tempsPAS SI LOINTAINSoù les collines étaient habitéesles travailleurs travaillaient làles arpenteurs arpentaienton cueillaiton observaiton (...) -
journal permanent | 4 novembre 2016
4 novembre 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Des images oui. On dirait pas pourtant.
Ce qu’il me fallait lire : une page pour laisser apparaître un nuage. Et des breaks comme ça :
« Plateau, et on redescend. Et la jungle regagne. Et la chaleur. l'air immobile. Ça palme, ça palme. Ça gorge, ça brousse. Courbe, courbe. On roule à gauche comme des Anglais. Crains qu'un jour un camion ne t'écrase. Serre, serre. Négocie. Klaxonne avant les passes. Gauche, droite. Cante, cante. Viens, le camion, (...) -
journal permanent | 6 mars 2017
6 mars 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Je réponds à la demande d’A. : je n’écris rien. Je fais mes gammes tous les jours : je lis, je note dans le journal, dans moultes carnets, morceaux de papiers, fichiers ouverts sur la machine, je parle, je pense, j’oublie, je photographie, mais je n’écris rien, d’une certaine manière (je suis sur mon terrain vague). Du reste : chou perpétuel, tempête, P.N.A. (...)
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