Voir le soleil se lever sur un lac – imaginer ça chaque jour par exemple – ce que c’est.
Cette année nous atteignons le haut du Mont d’Or en bagnole – ce qui est nettement moins exaltant – mais tout de même une petite marche là-bas.
Sinon quoi : la tête mangée par des trucs théoriques – n’en reste pas grand chose – et croire tout de même à une réussite.
| note |
en général
je trouve que les flottes dans le soleil du soir
des morceaux de bois
quelque chose
ça suffit pour un (...)
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montagnes
Articles
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journal permanent | 17 mai 2013
17 mai 2014, par sebmenard -
Et puis ils avaient trouvé des viandes fumées
9 mars 2012, par sebmenardretour au sommaire
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Et puis ils avaient trouvé des viandes fumées — c’était dans le centre ville — dans le Nord — il faisait chaud et au pied des immeubles les types bouffaient leurs graines — donc on avait des viandes fumées du fromage — on prend du pain et comme on monte dans la bagnole elle démarre — on roule et puis l’asphalte devient une piste il y a un torrent plastique à côté un couple de paysans dans sa tire ils disent c’est (...) -
(qui) s’exclament silencieux
25 décembre 2010, par sebmenardphotograhie : SebMenard, Roumanie, Nord, 2005, APX100, scan de négatif.
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(qui) s’exclament silencieux béats complets devant les montagnes du Maramureş mutilés mutins mes monstres morts — morts pour quelques instants ils n’existent pas souvent ils ne vivent pas tout le temps. -
(qui) debout sur les vents
25 décembre 2010, par sebmenardPhotographie : SebMenard, Roumanie, Nord, 2005, APX100, scan de négatif.
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(qui) debout sur les vents du col de Borşa leurs yeux même seulement yeux de fantômes – ils voient les mendiants des gamins assoiffés soiffés et marques ça reste ça stagne – fer plus chaud que l’horizon éclaté de vert jaune. -
03/07/2012
3 juillet 2012, par sebmenardimage : SebMénard, Roumanie, au pied de la Transfagarasan, Eos 5D.
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Debout sur le col de Borşa
29 août 2013, par sebmenardproposition 1 : quatre variations lieu Un jour au col de Borşa on ne connaît pas son nom — ça se passe dans une odeur de diesel et de fatigue — il y a aussi de la sueur et l’air frais des montagnes du Nord — on claque les portières dans la poussière et sur les gravats — derrière une rambarde en bois on regarde le bitume qui s’étire — on ne connaît pas le nom de nos routes ni même les lieux de nos nuits — on a la gueule sèche des types qui ont trop parlé et personne pour leur dire silence — de toutes façons (...)
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journal permanent | 25 avril 2013
25 avril 2013, par sebmenardAjouté le mot clé nerval.fr à Diafragm. Lu le beau texte dérangeant d’Anh Mat sur Nerval.fr avec des morceaux comme ceux-là :
De toute façon la serrure donne son verdict, c’est pas ici ! Et c’est après une centaine de noms, une centaine de serrures à pénétrer en vain que je me rends compte que le parc n’est plus derrière moi. Combien d’heures ai-je cherché cette porte ? Où mes pas m’ont-ils bien mené ? Surpris par la marée de mon angoisse, ai-je dérivé si loin ?
C’est en relevant la tête que je découvre un (...) -
journal permanent | 9 septembre 2017
9 septembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
pluie (si seulementpouvais dire ce « truc » de la pluie)
ai recopié tout le texte de l’oursdans les 7500 mots
à reprendre à tête « posée »
regardant Ulysse’s Gaze sur le conseil de Roger Lahu je pense ensuite à Quitter les villes — et je note en vrac : temporalité variable, retour, flash, non signalés la colonne, c’est le récit des traversées de ville, les routes les écarts, ce sont les personnages on reste dans la poussière, la brume, les bois d’ailleurs, (...) -
journal permanent | 1er septembre 2017
1er septembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
« Je ne peux pas comprendre ce monde, il me semble, chaque jour davantage, l’obscurité gagne sur la compréhension, tout s’éteint, je me dis qu’on va tous crever assez vite sans rien comprendre de qui tiendra l’arme exactement. »
Chez Joachim Sené
Oùrs avance lentement. D’un point de vue : observer la vallée pendant plusieurs dizaines de minutes. Je crois qu’on se repose aussi. Quelque chose se repose. Il faut laisser venir. J’écris Oùrs à la main. Dans des (...) -
Lointains & possibles (98)
4 janvier 2017, par sebmenardIls traversent une montagne. Ils font du pouce. Il pleut et c’est froid. Neige fondue. Un vieux camion s’arrête. Les sièges sont tous occupés. À l’arrière, il y a des foins. Ils se regardent et leurs yeux brillent. Ils jettent leurs sacs dans le foin. Ils s’aident et se poussent dans le foin. Ils rient déjà quand le chauffeur desserre le frein.