Quelque chose que je rends à la terre paraît ce mercredi 10 février 2021 aux éditions publie.net.
« Ces pages sont aux errants — aux cailloux — aux poussières et à l’humus. Elles sont à la pourriture ligneuse, aux lichens, lichens — aux rongeurs. Ces pages sont aux noms des bois — à ceux des forêts tout autant qu’aux innommés. Ces pages sont aux bruyères — aux fougères — aux tourbes et aux lombrics. Elles sont aux terriers. Elles sont à l’irrégularité. À l’imprévu. Au perpétuel. À l’enfoui — au très très (...)
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Vissac Guillaume
Articles
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Quelque chose que je rends à la terre, éditions publie.net
10 février 2021, par sebmenard -
Notre désir de tendresse est infini, éditions Publie.net
19 avril 2017, par sebmenard« Certains appels à prendre la route s’entendent bien comme des cris insurrectionnels, comme de véritables appels aux armes, et celui-ci en fait certainement, à son étrange manière fervente, partie. » (Hugues Robert, Librairie Charybde)
« une incantation lancée au lecteur, obéissant au rythme de la personne qui cherche son rythme de marche » (Patrice Maltaverne, Poézine Traction-Brabant)
« Rien à ajouter, rien à retrancher à ces enchaînements de mots qui – lorsqu’ils nous frappent, nous pénètrent, nous (...) -
journal permanent | 19 mai 2014
19 mai 2014, par sebmenardJoachim Séné écrit qu’il aimerait tenir un journal quotidien – une régularité :
J’aimerais tenir un vrai journal très quotidien, avec même parfois peu chaque jour, et même quelquefois un jour sauté, mais ce serait rare bien sûr, j’aimerais tenir un vrai journal comme le font Guillaume Vissac et Seb Ménard. Pour un meilleur compte-rendu de ces jours éclatés, une régularité qui me fasse entrer dans quelque chose qui m’échappe encore.
(je ne sais pas pourquoi je tiens ce journal – je pense y avoir déjà (...) -
journal permanent | 6 mars 2013
6 mars 2013, par sebmenardDonc — j’en suis rendu à mettre en ligne le journal permanent du 4 mars — mais nous sommes le 6 mars — et donc le temps le temps le temps — il m’arrive de temps à autre d’essayer de comprendre pourquoi je mets en ligne le journal permanent et je n’y trouve — quasiment — jamais de réponse — mais je ne sais pas comment gérer les retards de mise en ligne —Guillaume Vissac par exemple est à plusieurs jours de décalage en ce moment — et j’ai pris cet exemple car je me sens désormais assez proche d’un monde que (...)
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journal permanent | 11 novembre 2015
11 novembre 2015, par sebmenardÀ un moment je commence à écrire des trucs que j’appelle « James Plant | fragment retrouvé n°X » et dont je ne sais pas vraiment quoi faire – mais dans le même temps je découvre la mise en ligne de cette réflexion de Guillaume Vissac sur l’écriture fragmentaire – et c’est tout à fait passionnant – ça ne donne pas de solution à mes fragments James Plant – mais peu importe (et quelques minutes ensuite : je suis un fragment).
Enregistré un nouveau texte pour nos monstres en vidéo – mais ma voix – ma voix ce n’est (...) -
journal permanent | 3 juillet 2015
3 juillet 2015, par sebmenardRepos.
Dilingen an der Donau.
Connecté sur un bout de canapé – dans le couloir d’un Biergarten-Camping – quelque chose comme ça – Danube moustiques et lapins.
Lectures : Candice Nguyen – Guillaume Vissac – Daniel Bourrion ( « hier chiens courants truffes ras du sol disparus d'un sifflement bref comme les blés ») – Joachim Sené ( « Ne bouleversez aucun ordre ») – Karl Dubost – François Bon – et d’autres – beaucoup – c’est comme reprendre des bouquins laissées à différentes pages – ça se continue la (...) -
journal permanent | 6 février 2017
6 février 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Guillaume a immédiatement repéré le truc : Cap’taine de rien / ouvrez le chien.
trains qui filentvers l’est
forcément
que racontele poème des trains qui filentvers l’est ?
le nom des possiblesle nom des plainesla forme des bêtesquelques collines dans le lointain
et l’histoiredu bout des continents -
journal permanent | 19 octobre 2012
19 octobre 2012, par sebmenardEn avance pour le train au choix : corriger des copies — lire le journal téléchargé — lire sur la machine — penser :
le train est un endroit où penser — c’est un de mes endroits où penser — sa permanence et sa régularité en font un lieu quotidien de la pensée — c’est aussi l’endroit pour recueillir les énergies (choses notées rapidement choses lâchées là) — le mouvement du train lui-même semble accompagner la pensée (je pense encore plus si le jour est déjà là et donc si je vois derrière la vitre) (mais on voit (...) -
journal permanent | 28 novembre 2015
28 novembre 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
À Nantes la nuit est blanche est une vidéo de François Bon — et ce texte d’Aragon — je pense à la nuit filmée — aux mots du texte — je pense que nous venons de quitter finalement plusieurs mois de nuits dehors ou dans les collines transylvaines — et donc — le noir de ces nuits — ou bien la lune et ce qu’elle dessine — retourner à la ville — y penser comment (et nos plans pour l’avenir).
Sibiu.
Le mot truite.
La pêche à la truite en Amérique.
Le souvenir.
Pour (...) -
journal permanent | 27 février 2013
27 février 2013, par sebmenardTrouver un ensemble retraçant l’histoire de l’affiche de poésie — depuis quand ai-je oublié cette invention. Pour les voix qui parlent encore dans le noir — les bouts de trucs brocante les types au discount les types dans les usines. Faire parler des cochons faire manger des cochons ou bien qu’ils regardent nos mondes qu’ils soient nos mondes — les cochons. Vu : un supermarché hard discount et la ville — des bars usés — les pierres. Ça me tient depuis hier — je vais écrire ce truc avec les ceux qui (...)