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qui a traversé une meirune meireune mèreune mer (comment ça s’écrit)et c’est une épreuve, une Épreuve, UNE ÉPREUVE
quia laissé une petite boutiquede vêtement dans une ville au loin une villageDANGEREUSE oui ça oui
quia vu sa pierre ses pierres de longues dates pierréesempierréessculptéesréduite en poussière en FOUTUE POUSSIÈRE
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Journal permanent
Articles
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journal permanent | 15 novembre 2018
15 novembre 2018, par sebmenard -
journal permanent | 29 novembre 2018
29 novembre 2018, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
j’ai des notes dans le carnet
je garde aussi la page 115 de planche pour cette piste d’écriture à venir
suis parti en colère pour la journée et je n’arrive pas à voir ça mieuxce fait tout simple que la journée de travail attrape tout le tempset que donc les quelques trente à quarante-cinq minutes d’air libre du matin me sont d’une extrême nécessité
ces minuteselles font tenir en place tout le reste du jour
et donc si je ne les ai pas — est-ce que ça tient encore (...) -
journal permanent | 30 août 2021
30 août 2021, par sebmenardmais d’étranges rêves me parcourent deux nuits de suite je m’échappe (nous nous échappons ?) d’un navire (deux nuits de suite même navire et pourtant : quel est-il ?) — et d’abord dans un peitt radeau gonflable en deux jours nous rallions terre accueillante puis dans sorte d’énorme coque en pierre cube flottant à travers océan, fleuve, rivière, je suis nous nous trouvons et nous arrivons à l’abri, au calme, au refuge — quoi faire de ça ?
maintenant que les jours s’effacentje cherche une façon de trouver (...) -
journal permanent | 13 septembre 2018
13 septembre 2018, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
qui restehagarddans le souvenir
dans le souvenir
« je suisdans le souvenir »
et touts’oublie
Ce qui me gêne, ce qui ne va pas de soi, c’est de faire disparaître les prénoms. -
journal permanent | 24 avril 2021
24 avril 2021, par sebmenardWallace Stevens : 13 façon de regarder un merleIdées de l'ordre
Serge Fouchereau :Lecture de la poésie américaine
« Que dira-t-on de nous ? Ils amassaient de l’argent. Ils mangeaient chaud. Ils s’accouplaient brusquement. Ils mouraient dans l’inquiètude. » p. 666 des Petits traités II de Pascal Quignard
J’entends de l’allemand (Max Brod raconte dans une vidéo sa rencontre avec Kafka) (où ai-je vu cela ?) — et j’ai le sentiment de l’Europe centrale. Je pense aux lointains, à des inconnues. Je (...) -
journal permanent | 28 février 2016
28 février 2016, par sebmenardFarakla.
Grand beau.
La fin d’Oblique — j’avais envie de dire polyphonie de mots mais je ne sais pas ce que ça veut dire polyphonie de mots — mais pourtant c’est à ça que je pense — polyphonie — enfin une voix qui se mêle elle-même dans son brouhaha (c’est un beau très beau brouhaha) de mots et de souvenirs et de brassage et de vie — de la musique il est question de musique très certainement mais je ne sais pas dire ni comprendre la musique (quand A. joue du oud à côté il dit que je tape du pied le (...) -
journal permanent | 4 janvier 2013
4 janvier 2013, par sebmenardSur un mur il est écrit : nous sommes tous "double" mais l’autre c’est nous — et puis ensuite Antonin Artaud — il faut que je vérifie cela — il faut que je lise encore Artaud — il faut que je lise vraiment Artaud. Dans la nuit j’ai ouvert un livre et c’était le vertige — dans la nuit d’insomnie je lis Ma mère est une fiction — l’écran de l’iPod en mode nuit — je lis. État des choses : aller travailler ailleurs — loin — et marcher ou rouler — reprendre la route — comment réunir l’argent nécessaire pour (...)
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journal permanent | 19 octobre 2020
19 octobre 2020, par sebmenardToujours là, là à revenir sur la page et attendre (les haricots flageolets sont dans la grande marmite en terre avec de l’oignon, de la sauce tomate, du paprika, du lait de coco : cela peut-il « aider » ?) — à revenir et attendre et grand bazar de tête à m’en remettre au vent (sera temps de mettre en terre les graines de pois, les graines de fèves, les oignons, les aulx) — et d’autres fois je n’y crois qu’à peine et tremble, et je cherche une bien belle grande hache, (...)
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journal permanent | 1er mars 2016
1er mars 2016, par sebmenardFarakla.
Beau temps. Le vent cette nuit semblait tout soulever (réveillé par les bourrasques sur la carlingue de la caravane — ça bouge beaucoup moins que la tente — on peut se rendormir comme ça) (te revient en tête le récit de ce gars — un orage en Forêt Noire ça pourrait s’appeler comme ça).
Rempli un petit bocal de fleurs de calendula sauvages + un autre de fleurs de bourrache - ensuite — collé une rustine sur le pied gauche — sur la chaussure gauche - j’ai finalement mis plus de rustine (en fait : (...) -
journal permanent | 26 octobre 2020
26 octobre 2020, par sebmenardmatin d’automne
je m’humideen boue froide
quelque chose finit quelque chose commencej’humus ettais
une poésie pour« cesse de nuire » ?
But what I can say is that it has to do with thousands and thousands of years of love for this forest, for this place. Love in the deepest sense, as reverence. This forest has taught us how to walk lightly, and because we have listened, learned and defended her, she has given us everything : water, clean air, nourishment, shelter, medicines, happiness, (...)