On pourrait jouer à pierre feuille ciseaux pour savoir la suite des aventures (ça aurait un bon truc pour la route pour un poème pour un récit).
Chez Arnaud Maïsetti :
du temps, c’est tout ce qu’il manque (logique néo-libéralisme : le capitalisme est un complot vaste contre le temps (libre)) — ici, j’habite de nouveau la lenteur des choses et du temps ; ici, j’habite de nouveau dans le temps de l’écriture sans heure, et sans repos, sans urgence et sans début, le lent déroulé des vagues : comme la (...)
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Maïsetti Arnaud
Articles
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journal permanent | 15 juillet 2014
15 juillet 2014, par sebmenard -
journal permanent | 12 décembre 2014
12 décembre 2014, par sebmenardJe repense à prendre le train – au déplacement (mon quotidien pendant un an et demi pour le taf) :
François Bon :
On en viendrait presque, parfois, à prendre le train pour rien, faire un aller-retour inutile rien que pour se débarrasser d’un texte, ou aller vers son imprévu.
Arnaud Maïsetti ajoute sur Twitter :
et penser à Gracq : mais lui, c’était la marche à pied qui déverrouillait telle phrase qui résistait trop
Courir à pied – filer sur un vélo – prendre un train : pour nos routes à (...) -
journal permanent | 13 juin 2013
13 juin 2013, par sebmenardMahigan Lepage fête son départ avec ce texte — il y a un an je partais — et ça termine sacrément bien :
C’était il y a un an Je ne suis pas encore revenu. Le journal permanent ce n’est peut-être que des notes que je m’adresse — comme le dit Arnaud Maïsetti sur son site à propos des notes qu’on prend — lui parle de ce qu’il met dans son téléphone :
les courtes notes déposées en passant depuis trois semaines sur le bloc-mémo de mon téléphone : notes que je m’adresse pour plus tard [1], ce plus tard qui n’est (...) -
Journal permanent | 09 juin 2012
9 juin 2012, par sebmenardCommence au matin La Digue - la claque des premières lignes :
Pas de bout, pas aux choses, pas à soi, peut-être pour ça qu’on va sur la digue, on regarde la mer, les falaises, les villas, à la fin on revient, on attend de recommencer, au milieu de la vie qui passe.
Après je note ça :
Sans doute un souffle - une lancée de saxophone (comme j’aurai aimé savoir jouer du saxophone) (pour souffler dedans comme un dingue) - une langue qui s’affiche dès les premières lignes - une langue face au réel. (...) -
Blocs | 1
22 juillet 2019, par sebmenardor longue pluie de nuit et vents et bonne pluie et heureux je marche heureux sur cette terre sèche, jaune, beige, raide — terre enfin mouillée, enfin boue alors aller, aller, marcher, marcher dans l’herbe du petit jardin, marcher — rien d’autre, pas grand chose et à peine poser mains dans terre ça — oui ça et persuadé pour un instant un instant que tout absolument tout est là, là dans le grand rien, grand rien complet et que ça creuse, ça creuse, ça creuse, ça trace jusqu’à — jusqu’au surgissement (...)
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journal permanent | 9 juin 2013
9 juin 2013, par sebmenardArnaud Maïsetti réagit aux évènements récents et cette façon de le dire c’est fort :
Le garçon est mort, et peut-être qu’il l’a su, qu’il allait mourir et qu’il a eu très peur, et qu’il ne pensait plus à rien d’autre qu’à cela, ni à l’organisation de la domination économique, ni aux spoliations des terres des paysans dans les pays du sud, ni aux lapidations des femmes, aux lynchages des homosexuels, aux barques qui se renversent remplies jusqu’à la gorge de réfugiés de guerre, aux prisons chinoises, aux (...) -
journal permanent | 19 août 2013
19 août 2013, par sebmenardAime assez le texte d’Arnaud Maïsetti intitulé À la main : À la main, c’est parfois regarder la batterie descendre, ôter la wifi, descendre la lumière au plus bas, taper plus vite, et parfois, cela ne suffit pas pour
Sinon c’est le retour : le matin on se lève dans une capitale de l’autre côté du continent et le soir on se couche presque au bord de l’océan — épuisé usé pas lu pas écrit pendant quasi deux semaines mais le sentiment tout de même d’avoir marché debout — sans doute qu’il fallait être là — ce (...) -
journal permanent | 13 janvier 2013
13 janvier 2013, par sebmenardAu début du livre Affrontements (voir aussi le site) — Arnaud Maïsetti cite Henri Michaux :
Va jusqu’au bout de tes erreurs, au moins de quelques-unes, de façon à en bien pouvoir observer le type. Sinon, t’arrêtant à mi-chemin, tu iras toujours aveuglément reprenant le même genre d’erreurs, de bout en bout de ta vie, ce que certains appelleront ta « destinée ». L’ennemi qui est ta structure, force-le à se découvrir. Si tu n’as pas pu gauchir ta destinée, tu n’auras été qu’un appartement à louer.
Et cela (...) -
journal permanent | 29 avril 2016
29 avril 2016, par sebmenardKendice (Slovaquie) — Muszyna (Pologne).
72km. 600 mètres de dénivelé positif.
Sale temps qu’on fuit. Je veux dire : c’est comme si on roulait au devant de la pluie (mais comme on a de bonnes jambes — on l’a pas vue — la pluie).
Avons traversé à nouveau la Slovaquie en moins de deux jours. C’est beau. Mais c’est un problème de bagnoles (une route il y a trop de bagnoles et de trucks — ils te passent trop proche toute la journée — bon voilà — c’est ça). C’est un problème de temps (au midi il fait neuf — (...) -
journal permanent | 14 janvier 2013
14 janvier 2013, par sebmenardFini mon chemin dans les Affrontements — commencé sur l’iPod et terminé sur le Kobo — la navigation est définitivement plus intuitive et rapide sur l’iPod — et la taille ne gêne pas pour ce texte — les mots ont aussi telle force que peu importe certainement — comme on y arrive. Une chose à propos du Carnet des plaines : je ne pensais pas vraiment voir autant apparaître les chiens les bêtes — écrire c’est comme ça sans doute — on voit après — donc les chiens les bêtes — parce que cet endroit était cela (...)
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