Départ pour Paris – levé tôt le matin – aime assez marcher dans les rues vides d’une ville (on laisse dans le couloir de l’immeuble nos hôtes à charger leurs bécanes).
Visite et discussion longue à Rando-Cycles – ça avance.
Dormir/siester dans un parc lorsqu’il fait chaud – un jour à Bucarest – quand était-ce – peut-être le dimanche 1er juillet 2012 – souvenir de s’être endormi profondément sur un banc entre la chaleur et les bruits de la ville – aujourd’hui c’est la même chose.
Le soir : lire voix haute à la (...)
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Cosnay Marie
Articles
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journal permanent | 21 juin 2014
21 juin 2014, par sebmenard -
Cosnay, Marie | L’allée du bout du monde
21 novembre 2017, par sebmenardAlan Hermine, c’est-à-dire moi-même, réagit au retour brusque de mémoire en ce qui concerne l’enveloppe trouvée un 6 novembre.
Alan Hermine s’émeut de l’intimité et de la force, malgré la douleur, que lui donne la date.
Il s’enfouit dans le jour comme un jouet sous le lit d’un enfant et un enfant dans les plus du rideau dont les lumières à l’heure de la sièste varient.
p. 18
Il entrouvre la porte avec précaution, pensant à tout le chemin parcouru dans cet étt étrange, plein d’ambivalence : la haine pour (...) -
journal permanent | 19 mai 2016
19 mai 2016, par sebmenardBauksa — Riga.
En bus.
C’est parce que le gasoil a gagné. Ou bien parce que nous avons perdu. Quelque chose comme ça.
Des mots de Daniel Bourrion — je copie tout :
Un vide qui me vide ; j'ai fait ce pas vers les arrières et puis derrière son suivant et loin je vous regarde, batailles, mensonges, le monde que vous tordez pour qu'il entre dans ce monde qui est ce qui est votre monde — fil de fer du réel tordu, tordu encore, cassera ; le fragile attroupement des jonquilles déclinant dessous (...) -
journal permanent | 11 janvier 2017
11 janvier 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Trois (3) heures pour ce petit texte de quelques centaines de caractère — ah ça en poésie qu’il faut laisser venir, venir, lentement venir parfois, à force de lecture, de relecture, d’errance, de respiration, d’observation immobile du jardin, tournage de page, consultation de compte bancaire (ne change rien) — et que voilà venu, à force de tout ce travail, à force d’outillage, de reprise, de couturage, de rapiécage, et que voilà venu (idem : à faire dâl ou quelque (...) -
journal permanent | 22 mai 2016
22 mai 2016, par sebmenardTreimani — Ahaste.
82km.
Au réveil la mer est dégagée — ciel bleu — et le vent est faible — le temps d’allumer un feu — griller quelques morceaux de pain — puis vient une brûme blanche belle et froide — Baltique (quelqu’un se baigne là-bas).
Léger tailwind — on pousse et on traverse des villages en bois (enfin beaucoup de bois) — devant le fumeur de poisson on cause de bêtes mortes de poisson de végétarien de vegan de trucs comme ça (la fumée s’échappe) — en fait on est dans le nuage souviens-toi de cette (...) -
journal permanent | 30 septembre 2012
30 septembre 2012, par sebmenardGénération poussière : quelques reprises. Lu Claude Ponti (Comment nous vous aimons) dans le matin — une claque. Sur le site de Marie Cosnay — cette réflexion autour des supports de lecture et de la lecture surtout — "Vous savez lire. N’ayez pas peur." Cinq (5) bocaux de soupe de potiron à la courge musquée. Je suis en train de relire des morceaux de la génération poussière avec la machine sur les jambes allongé au lit quand je me demande ça — pourquoi je fais ça — et je n’y vois aucune — absolument (...)
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journal permanent | 20 mai 2021
20 mai 2021, par sebmenardJ’observe leur façon de chercher un lieu. Leur façon de retrouver un lieu. Leur façon de nommer les lieux. J’observe comme ils tournent devant la carte et comme ils peinent à nommer leurs routes. J’observe ça. J’écoute. Voici un autre parcours : Y. a traveré l’Afrique de l’Est en remontant vers le nord. Elle est passée par la Libye. Elle s’est embarquée sur une barque pneumatique. Elle ne sait plus nommer Lampedusa. Sur un cahier, elle tente de nombreuses graphies. Elle dit que dans sa langue même dans sa (...)
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journal permanent | 20 octobre 2021
20 octobre 2021, par sebmenard« adresse aux abris » plutôt que « à l’abri des forêts décimées » ?
et pourtant il s’agit bien de partir de tout ce matériau et le rendre(le rendre ? à quoi ? à qui ? )
au soirgros coup de vent(à un moent la pluieon croirait des seaux
jour plein encorebon mêmepar de nombreux aspectsplus dur aussi parfoispourtant ça tient)
machinerie à côtégrandes chosessur les rails
le venttoujours
nuit
des phares dans la nuit
voilà autre chose :penser à acquérir un poste à souder !
souder !
souder !
comme si souder (...) -
journal permanent | 2 mai 2021
2 mai 2021, par sebmenardmaintenant que les jours rallongentje reste immobileet yeux fermésdevant le carnetet les parolesdans le viderestent des parolesdans le videles mouchesont pondu dans les oignonsles chenillesont mangé les chouxje ne sais pas comment le dire autrementtout filequelque chose fuits’échappe
relire la page 51 du Voir venir de Marie Cosnay et Mathieu Potte-Bonneville >> pour qui
lire Rémi (...) -
journal permanent | 7 décembre 2020
7 décembre 2020, par sebmenard« plus tard, seulement, j’en saurais plus, une fois que les heures, les mois auront coulé un peu, que ne subsistera qu’une partie des faits seulement, les plus saillants peut-être, les plus rémanents plus sûrement, c’est-à-dire ceux qui persistent après disparition de leur cause… et avant que le temps efface presque tout. »Fred Griot, Cabane d’hiver, p. 161.
une façon de noter (journal ?) les choses qui me restent, puis mêler le récit des Abris, celui des épopées à dire ?
soir17h00 déjà sombre (...)
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