TRR…
Voici d’iliade longtemps j’étais petite enfantEt je touchais à toutAlors « la trafiquante » mon père me baptisaou plutôt me rappela. Avec ce sobriquetJe devins fière fière fière comme une bougieTout s’éclairait même le crapeau pisseurCaché trrès au fond de mon cœur.
Je trafiquais des éléphants microscopiquesDes fourmis géantes du vrai Moyen-ÂgeAux pattes griffues de griffonÀ la crinière de lionÀ la queue de poissonDes balais élastiques une ménagerie tactique.
Trafiquante puisque j’embarquais la (...)
Accueil > Mots-clés > diafragm > Rouzeau Valérie
Rouzeau Valérie
Articles
-
Rouzeau, Valérie | Quand je me deux
16 août 2016, par sebmenard -
Blocs | 44
26 août 2019, par sebmenardles hommes durent moins longtemps que les cailloux (Valérie Rouzeau) et se compostent et s’encombrent comme je lui demande au poème à lui aussi de se composter et à la vie ce qui est la même chose disons — je lui demande la même chose oui oui — et la poésie est un train fantôme du 21ème siècle — et les poètes sont des voyageurs immobiles sur un quai vide — et le passage d’un détritus plastique volant est un signe de notre néant de notre nanan de notre (...)
-
journal permanent | 4 mai 2015
4 mai 2015, par sebmenardDans la bagnole ça sent le weekend de punks on dit même si on est surtout pas punks parfois on dirait indiens – on pense à avoir un camion et on va filer en vélo – ainsi va la vie – écriture : saturé de théorie j’accumule les notes et les mots-clés – les idées les pistes – à peine le temps de voir ce qui s’ouvre – viendra dans quelques temps – question de semaines pour cette respiration – le soir en lisant le journal de François Bon je pense au Bureau de tabac de Pessoa – je ne sais pas vraiment pourquoi je (...)
-
Dubost, Jean-Pascal | Et leçon et coutures
13 juillet 2017, par sebmenard« Jack Kerouac Où donc part-on quand on a n’y va pas mais s’y rue tous les chaque matins vite feu sur le jour d’huy, si que le monde a tout d’un compte de faits divers et d’idiots qui tirent la bobinette et boum une bombe tombe, et hop les fleurs sautent de joie, mais mince les forêts reculent, et vu qu’on naît toujours à la place du mort, aussi là seul si seul là, cap sur le terme, et d’une très-physique expiration et en soufflant profondément n’y allons pas, croire qu’on n’y va pas, vu qu’on y va — » (...)
-
Rouzeau, Valérie | Quand je me deux
27 juillet 2017, par sebmenard« LOCO GIORNO (rail mouvi)
À Jean le Jour, of course, et à Michel Fréard, Jérôme Prévost, Jean-Pascal DUbost, Arlette Albert-Birot, ainsi que l’anonyme cheminot qui se reconnaîtront.
D’octobre fou jour John in Paris en gare de l’Est rendez-vous nousAllons dans la Pouilleuse Champagne en haut de la rémoise montagneFucking bubbles nous nous lançons dans une conversation qui griseWe gave a party for the gods Zeus Apollon Diane DionysosY étaient tous the gods all came. Comme au loto les numérosSortent un (...) -
journal permanent | 27 novembre 2012
27 novembre 2012, par sebmenardLectures du matin : Karl Dubost — Drmlj — Fred Griot (le lâcher régulier) — qu’est-ce que c’est — quelques pages du bouquin web dans le matin. Hier soir dans l’endormissement causée par la fatigue — on prend tout de même le temps de discuter lentement d’un projet à venir — je repense au texte de Mahigan Lepage — les outils du nomade numérique — on essaie d’évaluer notre budget — c’est au hasard en fait — c’est surtout pour évaluer le temps nécessaire pour réunir tout cela — on essaie d’évaluer quel type (...)
-
journal permanent | 17 juillet 2017
17 juillet 2017, par sebmenard« Test amis en vers » (Avertissement ?) dit Valérie Rouzeau (mais où ?) — et donc on pourrait mettre les citations dedans le texte, en fin de volume, à travers, en travers, par devers, en italiques, entre guillemets (et on le retrouverait chez JP Dubost par exemple) il reste une question d’importance : quel travail honorable honorer pour les jours ? (être « poète officiel de la SNCF » serait hors-concours — bien entendu).
Je lis Mario Rigoni Stern, Arbres en liberté, et je pense qu’ensuite se défaire (...) -
journal permanent | 31 juillet 2017
31 juillet 2017, par sebmenardSoir avec A.
Je mets une plombe à formuler ce truc d’être dans la rue, d’être dans la rue pour y vivre, s’y rencontrer, échanger, parler, décider peut-être aussi : Mario Rigoni Stern évoque la réunion annuelle de décision de partage des bois (et le travail, en groupe, qui suit, dans les bois) (récit de la pause du midi, des discussions, du repas et de la reprise du travail) (son du bois coupé), il évoque encore le vieil émigrant (le dernier voyage d’un dernier émigrant ?) de retour sur sa terre natale (...) -
journal permanent | 21 novembre 2012
21 novembre 2012, par sebmenardLa première chose que j’entends c’est le oud de Munir Bashir — en réalité le oud c’est toute une histoire — on pourrait même tracer des trajets avec le oud — comme ça dans les oreilles le oud de Munir Bashir — variations. Le jour des feuilles
Le jour des feuilles c’est le vent la pluie c’est des gouttes — des gouttes froides en fait pas vraiment des pluies le vent soulève tout — le bitume bleu noir le jour des pluies c’est jaune orange et les lampadaires au dessus ça fait tout un monde — il y a bien les (...) -
journal permanent | 27 juillet 2017
27 juillet 2017, par sebmenardDebout sur pied droit à tourner les pages des monstres morts, des lieux sûrs, des virgules (puisque j’en mets désorMAIS) — j’avais pourtant noté quelque part cette idée de méditer tant à matin qu’à soir — nous avons d’autres tremblements dirait-on.
Et si donc tu n’étais plus bon qu’à recopier des textes, des mots, ceux des autres ? (enfin ?) (non !!!! cette blague !)
Çalors le livre pris hier à la bib. pour le petit Z. (que je fais apparaître icite dans le journal ?) — est donc fait de poèmes de Pierre (...)
0 | 10