Pourquoi à ce moment là : pendant Kader Attou j’aimerai être plus proche de faire – ça veut dire (sans doute) j’ai longtemps pensé avant de faire et souvent n’ai fait que penser – je sens que ça change – et que faire aide doucement à penser.
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en regardant des hommes
danser
puissamment danser
j’ai senti je crois
cela
ce truc
la pleine puissance
Pour un récit (mais ne l’ai-je pas déjà dit) – pleine (...)
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un récit
Articles
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journal permanent | 26 mars 2014
26 mars 2014, par sebmenard -
Debout sur le col de Borşa
29 août 2013, par sebmenardproposition 1 : quatre variations lieu Un jour au col de Borşa on ne connaît pas son nom — ça se passe dans une odeur de diesel et de fatigue — il y a aussi de la sueur et l’air frais des montagnes du Nord — on claque les portières dans la poussière et sur les gravats — derrière une rambarde en bois on regarde le bitume qui s’étire — on ne connaît pas le nom de nos routes ni même les lieux de nos nuits — on a la gueule sèche des types qui ont trop parlé et personne pour leur dire silence — de toutes façons (...)
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Dans le bruit la poussière et le vent
29 août 2013, par sebmenardproposition 3 : les choses qui arrivent forment les choses qui sont là Dans le bruit la poussière et le vent — personne pour écouter sur sa charrette ce qui se dit — là-bas — qu’importe en fait que dans les haut-parleurs d’une vieille bagnole on entende grésiller une voix — de temps à autre ça coupe et puis rien.
Une centaine d’entre eux a quitté dans la nuit un site classé où ils étaient installés — une voix dit au grand dam des autorités — un autre se lève et dit : formons des associations — portons (...) -
Monologue
29 août 2013, par sebmenardproposition 5 : leur faire siffler le monologue (...) je ne sais pas pourquoi il faut écrire cette histoire je ne sais rien — il est à peu près sûr que je devais être sur ce col un jour oui je suis bien allé sur ce col une nuit aussi mais c’est cette histoire là que je raconte désormais — il y a trop de mots quand tu écris il y a trop de choses tu pourrais en enlever un peu — que cette histoire soit vraie ou pas qu’on y croit à peine parce que c’est cela très exactement qu’il faut dire et parce que je me (...)
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journal permanent | 25 mars 2014
25 mars 2014, par sebmenard| note |
deux feuilles (2)
de papiers d’Arménie
qui brûlent
dans une boîte de thon à la tomate
vide
est-ce que ça suffit
pour le poème
du jour
un soir
de printemps
impatient
Lucien Suel écrit :
#journaljardin récolte du reste de betteraves rouges ; elles auront passé cette année tout l'hiver dehors sans jamais subir la moindre gelée
-- Lucien Suel (@LucienSuel) 25 Mars 2014
Un hiver sans gelée – je n’aime pas les hivers sans froid – cette expressions (pour un récit peut-être) : quand (...) -
journal permanent | 10 juin 2013
10 juin 2013, par sebmenardD’une lecture de Fred Griot dès le matin — retenir "pas poss" — "encore" — c’est ça oui — en fait le son de la voix de Fred Griot quand il dit "pas poss" et "encore" — très exactement. Dans le train du matin je poursuis L’Odeur du gasoil à la frontière syrienne par petites salves de quelques lignes et en écoutant Nguyên Lê et pendant ce temps-là on pourrait dire que je ne travaille pas quoi que — en réalité je pense que c’est juste un tour de chauffe pour un récit. Il va falloir réorganiser la veille plus (...)
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Ils viennent
29 août 2013, par sebmenardproposition 2 : si par une nuit d’hiver un voyageur Le cheval est sa bête et il lui parle en criant parfois — en allant vers le col de Borşa qui pour venir lui barrer la route — quels indiens pour quel vieillard et les ours alors — il dit qu’il n’a jamais vu d’ours ici qu’ils sont plus au Sud sans doute et que c’est à force de les nourrir — sa charrette chariote chargée chasse sur les boues les flottes s’il pleut — sa charrette chariote chargée chasse dans les poussières si c’est de poussière que le col (...)
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journal permanent | 4 mai 2013
4 mai 2013, par sebmenardTenter de garder en souvenir le dialogue — le monologue — de l’appel d’E. la nuit — en réalité ce qu’il faudrait c’est trouver le moyen très exact de garder chacun de ces moments très exactement (deux fois oui) — c’est à dire au plus proche.
Le coup de la MBK 51.
Comme entre une chose l’autre — le besoin impératif parfois de lire — et celui impératif tout autant c’est pareil — de ne pas lire parfois — se faire trembler dans un cas comme l’autre.
Content d’avoir entendu dire des choses sur dans cette (...) -
journal permanent | 30 mai 2013
30 mai 2013, par sebmenardP71 Guibert photos de voyage (le regard et la frénésie) :
EXEMPLE DE PHOTO DE VOYAGE
À l’arrivée d’une une ville inconnue correspond une espèce d’excitation de l’oeil, de mobilité, de fringale visuelle : la joie d’un regard "déshabitué" (autre la lumière sans doute, et autres les visages, autres les architectures, autres les lettres des magasins et des publicités). Le Lendemain de l’arrivée, j’utilise trois rouleaux de pellicule, mais je mets trois jours à finir le quatrième rouleau... Pour moi la photo de (...) -
journal permanent | 30 mai 2014
30 mai 2014, par sebmenardPeut-être qu’il ne faut jamais de t(h)unes – peut-être que c’est ça vraiment la vie – parce qu’à partir du moment où il y en a.
N’importe quoi :
+ imbibé comme un tupolev au décollage
+ défoncé comme un champ de betteraves fraîchement labouré
+ flingué comme un sept coups à Austin, Texas
+ sec comme une kalach sans pions dans le grenier de papy à Mostar
+ raide comme un terril un soir d’octobre
+ …
Belgique : on dit qu’il y a quelque chose comme une liberté.
Je raconte n’importe quoi concernant le (...)