on a beau faire c’est toujours (…)
on a beau faire c’est toujours
par temps du nord qu’on se trouve
à planter les bulbes les Mulhouse dans la note
aiguë des lignes électriques qui vont
et viennent d’un bout à l’autre du jardin
potager boue froide à l’extrémité
des doigts collée cordeau le fil équilibriste.
elle d’enfourcher son mec (…)
elle d’enfourcher son mec
dans l’orage lointain trois ou quatre
lueurs et coups de rein « j’aime
jouer avec quand c’est ferme » le port
survolé le départ, (...)
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Le Pennec Thierry
Articles
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Le Pennec, Thierry | Un pays très près du ciel
11 février 2014, par sebmenard -
Blocs | 51
29 août 2019, par sebmenardne suffit pas l’idée de travailler moins mais plutôt celle d’une économie de la main à la main (Thierry Le Pennec) et que le poème — je veux dire l’énergie en boule — roule en vrac et entière le bloc de — le bloc de quoi ? le poème faut pas — faut pas le — faut pas le laisser — le laisser filer — il faut le capter là, vrac, entier, bourru, il faut le prendre le saisir voilà ce qu’il faut c’est l’attraper voilà faire ça et pas plus tard faire ça maintenant faire ça là car après TOUT FILE et cette force-forme qui (...)
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journal permanent | 8 mars 2014
8 mars 2014, par sebmenardDemi gueule au réveil et raconter des trucs pour rire au téléphone – entendre une voix venue de loin – imaginer des sommets des neiges – s’endormir encore (entre temps aussi le goût du café au soleil et le son d’un réchaud) (à garder pour un récit).
Le soir on nage le kilomètre dans la nuit et en plein air puis on avale une assiette énorme et ça suffit : garder ça pour le vélo aussi.
Je crois que j’écris “demi gueule” depuis Thierry Le Pennec mais je n’en suis pas (...) -
Le Pennec, Thierry | Jour de marché
19 décembre 2016, par sebmenard« Sid
well, j’étais à servir une cliente lors-qu’un jeune punk aux yeux brillants, zonard percéde partout _pierres, anneaux et tutti quanti_me demandale don d’une pomme réprobation de la femme « attends je vais m’occuperde toi » dis-je quand j’en eus finis d’elle :« choisis en une »dans la caisse Jonagold alors il pritla plus grosse la plus belle aux teintes fauvesje le bénisintérieurementcomme il allait dans le temps venteuxle bas de son froc boueaux battant. »
Le Pennec, Thierry, (...) -
journal permanent | 20 décembre 2016
20 décembre 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
On coupe tous beaucoup beaucoup. Je sais pas si c’est bon. Chez Daniel Bourrion Saint-Avold évoque des peintures et des murs — d’autres temps (ici — je veux dire : pour moi — c’est le nom d’un péage vers les routes de l’Est — à l’époque où il s’agissait de payer l’asphalte qui mène aux routes de l’Est).
Un repas surprise (presque) (disparition de la brume) (apparition du soleil derrière la vitre) (des tartines au four) (j’écris si lentement si doucement) (fini La (...) -
journal permanent | 9 février 2014
9 février 2014, par sebmenard| note |
quand elle coupe
mes cheveux il y a
la musique souvent ses mains aussi
on parle on écoute ou bien on ne dit rien
à l’intérieur je sens lentement
le poème il arrive
Alors je repense à un poème de Thierry Le Pennec :
deux fois par an je m’assois
devant le mur de façade avec un linge
sur les épaules elle tourne autour de mon
crâne il fait beau je suis à l’intérieur
d’un manège de doigts de légers coups de ciseaux
de mèches tombantes ses cuisses
parfois me frôlent sa motte pubique (...)