Éric Pessan écrit :
Parfois, je plante des phrases qui deviendront un texte dans plusieurs mois.
Ce qui m’arrive aussi – souvent même (sont parfois seulement plantées quelque part là – sur la langue).
Voir : Le Livre des Merveilles d’Étienne Binet.
Dans un carnet en papier à la place de poèmes c’est le calcul de ce qu’il y a sur le compte : avec A. on a réfléchi plusieurs fois l’autre soir à comment faire pour que ça marche sans compte en banque la vie – on a causé d’enterrer sa tune dans un terrain (on (...)
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Pessan Éric
Articles
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journal permanent | 5 novembre 2014
5 novembre 2014, par sebmenard -
Pessan, Éric | Aussi loin que possible
28 novembre 2016, par sebmenard« Ça a commencé comme ça :Je compte jusqu’à trois, a crié Tony,un,on s’est accroupis tous les deux, comme en cours de sport quand on pratique la course de vitesse,deux,les jambes tendues comme des ressorts, les mains au sol, la tête relevée,trois,et on s’est élancé, le plus vite possible, Tony et moi, à en perdre haleine,on a couru droit devant,comme des fous,sans économiser nos efforts,pour savoir lequel était le plus rapide,comme des malades,on a couru,le vent sifflait à nos oreilles, giflait nos (...)
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Pessan, Éric | En voie de disparition
2 août 2016, par sebmenardEt pourquoi pasde temps en tempsvisiter le cirquefemrer les yeuxet retrouver l’odeur de sciure mêlée à l’urine des fauvesse tenir en équilibre sur les anciennes poussièresles oh et ah émerveillésles rires fardéstout ce fatras encombréces frissons exaltésqu’enfant on a bien ressentis au moins une foisemporté par le livre.
p.16
Charles Bovary donne de violents coups de pieds dans les livres, il les piétine avec rage : ce sont eux qui ont rendu Rodolphe et Léon possible.
Dans son dos, Sancho pisse sur (...)