« Ce que j’appelle « justesse », c’est entendre au bout du poème une sorte de continu sonore sans heurt ni pause ni variation. Que je sois le seul à l’entendre ne change rien à l’affaire : il me faut cette « haute note jaune », stridente, faible, mais continue. Qu’ensuite le poème soit droit ou cassé, bancal ou équilibré, construit ou ruiné… Je veux ce son »
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« Deux plaquettes de Roger Lahu : Pas facile d’attraper la queue du singe et En joue ! Feu ! Il y a vraiment chez lui une position « beat » qui ne (...)
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Emaz Antoine
Articles
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Emaz, Antoine | Planche
12 août 2017, par sebmenard -
journal permanent | 9 décembre 2013
9 décembre 2013, par sebmenardConstat de grosse fatigue – même plus le jus pour lire écrire dans la respiration du train (déjà – dire ça : la respiration du train).
Ils nous refont le coup de la rail glissante – ce qui est assez hallucinant quand on sait comme les trains circulent de par le monde – pour la sémantique : un retard dû à une rail très très glissante.
En préparant des fiches pour les jeunes j’utilise Pages et me rends compte que certains réflexes Markdown apparaissent : je les tape ainsi – suis dans un entre-deux des (...) -
journal permanent | 11 octobre 2014
11 octobre 2014, par sebmenardXavier La tête dans le guidon dit que les grosses boites qui vendent des pièces à prix cassé sans service ni même soutien aux petits artisans qui le font à leur place ça le fait pas – tout à fait d’accord avec ça et je me sens idiot avec les portes-bagages en acier venus d’Allemagne – on passait là pour un pneu ça sera un cross – cet endroit et les bouquins partout – un atelier vélo librairie – tu penses…
Le soir dans la salle du T’es Rock Coco on écoute des sons pas mal du tout – longtemps que pas venu là – (...) -
journal permanent | 16 octobre 2014
16 octobre 2014, par sebmenardC’est bien : j’ai reçu un acompte sur les paiements qui me sont dus depuis trois mois – leurs mots.
Une fatigue de tête : quasiment incapable d’arc-bouter plus – c’est que la tête ne peut pas – pourtant (retrouver ce truc de la fatigue de tête chez Antoine Emaz).
Le soir on retourne dans la cave à concert et je note des trucs à la volée sur l’iPod à la fin le type nos offre une de ces bières allemandes comme on aime et – à cause de ça où grâce à ça on traverse la ville à pied et sur le bitume humide – (...) -
prémices | Dans souffle
10 novembre 2017, par sebmenardc’est làc’est dans souffledans soufflementdans soufflationsoufflage
c’est làdans souffledans l’essoufflel’essoufflement
dans l’échoue
j’échouej’échoue mieuxj’échoue mieux encorec’est dans ça
dans brâme — dans brâme brâme — dans brâme — dans brâme silence
et le micprend toutprend tout bruittout brouhahatout brasse toutbredouilletout dans le bazar bouillebouille boue bouillebredouille
ça prend toutsale ganguegangue surtout la gangue comme dans le POÈME DE LA GANGUEet (...) -
Blocs | 118
26 septembre 2019, par sebmenardc’est vrai que le chemin vers le silence est long — mais qu’est-ce que c’est, un poème ? un bloc, un bazar, un intense — un bloc de soi-je-intense ? — un encombrant et gênant, un sacréSacréSACRÉ mais surtout, à jeter aux monstres, aux bêtes, aux oublis, aux lointains ça oui : goutte d’eau ou poussière qu’on regarde et coupe-coupe de lorgnette — je m’en achèterai une de serpe tiens moi, ou une pelle de survie plutôt, je creuserai un petit trou, j’y glisserai le bois sec-sec, j’y allumerai le feu — le feu du (...)
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journal permanent | 18 novembre 2013
18 novembre 2013, par sebmenardDans le train du matin qu’est-ce qui me retient de ne pas dire à mes deux voisins que non — tel parti de droite n’est pas acceptable — émet des idées racistes ce qui est encore (heureusement) un délit et non pas une opinion voilà très exactement et puis cette violence des riches — est-ce qu’ils la sentent est-ce qu’ils ont prévu le retour du boomerang pleine gueule bientôt — mais je ne dis rien — presque rien.
La sensation de l’air frais contre la peau contre les joues contre les mains — en remontant la (...) -
journal permanent | 7 janvier 2013
7 janvier 2013, par sebmenardTrain — nuit noire — rien voir — je cherche le fleuve mais rien — je lis François Bon dans Gruml — agrégateur de flux RSS — j’enchaîne les articles de la série Proust que je n’ai pas lus — je les prends à rebours du moment de publication.
Boulot — mettre les choses au clair — rapidement — établir le plan précis pour l’avenir (incapable) — tracer des lignes — partager diviser le temps (c’est ça).
Journée boulot — rien vu — le soir dans le train qui file j’aimerais avoir l’appareil photo — je regarde à travers (...) -
journal permanent | 21 janvier 2013
21 janvier 2013, par sebmenardTrain — pas possible de mettre le son dans le corps — conversations qui s’ancrent dans l’oreille alors qu’on n’en veut pas. Un morceau de la série j’ai écrit un truc — je sais que ce n’est pas terminé — je sais que ça pousse régulièrement — c’est toujours dans le train — et souvent dans la fatigue de la journée — mais ça n’empêche — ce que dit Antoine Emaz — la tension du boulot — en réalité l’énergie que l’on déplace pour cela — l’énergie dans laquelle on positionne notre corps — elle est peut-être bonne pour les (...)
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Blocs | 10
22 juillet 2019, par sebmenards’il faut regarder longtemps une toile cirée ou quelque chose comme des lichens pour se persuader de l’existence de la toile cirée ou quelque chose comme des lichens — et plus encore s’en satisfaire, eh bien oui : nous avons marché dans la forêt et nous habitons l’aube — ouaip — nous habitons les promesses — ouaip — ouaip ouaip c’est ça — ET C’EST AU PLUS ENFOUI QU’ON TROUVE LES PLUS GROSSES CHÂTAIGNES — ouaip — même pas (...)