Certainement — "l’établi" serait plus adapté — définitions du TLF :
"A. Table longue et étroite, recouverte d’un plateau épais, lourd et solidement fixé, sur laquelle travaillent certains ouvriers (menuisier, serrurier, etc.). Un vieux (...) menuisier de son état (...) se tenait toujours assis à sa porte tandis que les jeunes, ses fils, rabotaient aux établis (LOTI, Pêch. Isl., 1886, p. 30). Le mouleur (...) se tient debout devant son établi. C’est une table qui porte, en avant, du sable fin, criblé (...)
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Emaz Antoine
Articles
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L’établi
16 août 2012, par sebmenard -
journal permanent | 17 octobre 2012
17 octobre 2012, par sebmenardAi pris l’habitude de taper les textes qui me servent dans la machine (utiliser le scanner sinon) — dans le trajet aller du train c’est Karel Capek (et je ne cache pas l’envie parfois que le trajet dure longtemps beaucoup plus longtemps — et alors je copierais j’écrierais pendant tout ce temps dans la machine et le train roulerait) (relire Cendrars) (je veux Cendrars dans ma machine). La pluie (encore) — marcher sous la pluie pour des oignons des bières et des pâtes à lasagne — du pain — ce qu’on (...)
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(qui) debout sur les vents
25 décembre 2010, par sebmenardPhotographie : SebMenard, Roumanie, Nord, 2005, APX100, scan de négatif.
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(qui) debout sur les vents du col de Borşa leurs yeux même seulement yeux de fantômes – ils voient les mendiants des gamins assoiffés soiffés et marques ça reste ça stagne – fer plus chaud que l’horizon éclaté de vert jaune. -
journal permanent | 22 février 2013
22 février 2013, par sebmenardDernière journée — impressionnant comme la fatigue peu épuiser affoner tout acte d’expression — souvenir de ce qu’il disait un jour — il travaillait pour une entreprise de démolition (faire la liste de ces métiers-là) — il travaillait pour une entreprise qui vidait des baraques — maisons saisies brûlées — il buvait de ce vin noir interdit — quel est son nom — le vin qui rend fou — un soir il rentre il dit c’est ça la drogue en fait (mais il parlait du boulot) (pas du vin) — c’est comme ça qu’ils font — le (...)
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journal permanent | 25 décembre 2012
25 décembre 2012, par sebmenardVu : des offres d’emploi en Estonie et en Roumanie. Un bouquin : la route à vélo. Ce matin : persuadé de la forme que prend le Carnets des plaines (fallait bien tout ça — tout ce temps) — pour y penser — donc les collages d’AnCé t. — chaque collage renvoie à un texte un conte — chaque conte c’est aussi un lien vers un Monstre des soupapes — et puis des Croquis — c’est ça — en réalité depuis le début c’est ça — ce mélange de mots de langues (mais c’est une seule langue) — c’est un vrai carnet comme ça — oui (...)
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journal permanent | 24 octobre 2016
24 octobre 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Dans Cambouis je cherche ça :
« Donc clopes, vin, écrire, autant de béquilles pauvres. »
Terminé relecture notre Est lointain. Commencé à écrire dans un carnet. À écrire avec un crayon dans un carnet en papier. On fait de ces choses.
Qu’est-ce que ça peut bien y faire les mots. J’ai pas mis de point d’interrogation. Je vais aller éplucher des châtaignes. On dit ça ? Éplucher des châtaignes ? Avancée très lente. C’est peut-être un bon signe. Je devrais relire (...) -
journal permanent | 26 décembre 2012
26 décembre 2012, par sebmenardÉcrire un mail à A. . Fini une relecture de Cuisine. Réunir — lentement et au fil du temps — pages lues et pages particulières — en faire une base de données pour archéologie personnelle — lieux pour y revenir.
Il y a aussi cette série de mots-clés qu’il faut ajouter. Je finis aussi dans la nuit ce bouquin de Pierre Rabhi commencé il y a quelques semaines maintenant — il était resté ouvert à côté du lit — choses dites qui n’étaient jusqu’alors qu’intuition :
"Dans notre monde globalisé, chaque acte est un (...) -
journal permanent | 28 mai 2021
28 mai 2021, par sebmenard« Je suis le mot du rite, je suis le sacrifice, je suis l’offrande et l’herbe rituelle ; c’est moi qui suis la prière ; c’est moi qui suis le beurre clarifié ; je suis le feu ; je suis la libation. »Pascal Quignard, Petits traités
Je suis la sauge sclarée, le pot en terre et l’argile humide. Je brûle de te savoir là et mes pronoms n’ont plus de voix. C’est moi le lichen lichen. Je suis la répétition. Je suis le tremblement. Je suis une autre boue.
Je suis l’eau du fleuve, je suis le limon et la vase, je (...) -
journal permanent | 30 septembre 2022
30 septembre 2022, par sebmenardmatin d’automne frais noir noirune ou deux bananes alorset de la poire ou pas de poireet beurre de cacahuète — toujours — et deux ou trois tartines nous tournons autourtomber d’accordcomme calme ou silencepuis s’apaise disons la conversation commence questions yeux brillent
à la misère primitive de la langue sont mots, grognements, souffles et silences — un fouillis mental, écrire, fatras silencieux, solitaire — et qu’on le rende au cosmique ou à la poussière — à la boue ou à nos semblables — aux (...) -
journal permanent | 29 novembre 2018
29 novembre 2018, par sebmenardhttp://www.diafragm.net/spip/spip.p...
j’ai des notes dans le carnet
je garde aussi la page 115 de planche pour cette piste d’écriture à venir
suis parti en colère pour la journée et je n’arrive pas à voir ça mieuxce fait tout simple que la journée de travail attrape tout le tempset que donc les quelques trente à quarante-cinq minutes d’air libre du matin me sont d’une extrême nécessité
ces minuteselles font tenir en place tout le reste du jour
et donc si je ne les ai pas — est-ce que ça tient encore (...)