“Par exemple le Borago, qu’on appelle en Crète « herbe des mélancoliques ». Cette mauvaise herbe parasite aux petits fleurs violettes est utilisée depuis l’Antiquité comme infusion pour ses propriétés antidépressives. Déjà Dioscoride et Galène la recommandaient, mais on avait toujours pensé à un placebo. Les scientifiques ont découvert récemment que la molécule contient un principe actif riche en oxydes gammalinoléniques, précieux pour les maladies cardio-vasculaires, avec des propriétés tranquillisantes et en (...)
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Tabucchi, Antonio
Articles
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Le dit de Io
30 novembre 2017, par sebmenard -
Tabucchi, Antonio | Voyages et autres voyages
9 août 2017, par sebmenard« Quelle belle chose, les horaires ! Les horaires sont faits d’un temps spécial qui n’appartient pas au Temps, mais à un temps étroit, comptable, qui entre dans les pages d’un agenda. On fait des calculs : en prenant l’autobus à quatre heures du matin, j’arrive à Oaxaca à sept heures du soir. La cérémonie des sorciers zapotèques dans les collines est à vungt et une heures, si l’autobus n’a pas de retard, je devrais réussir. Voilà pour lundi. On verra plus tard pour mardi. »
p. 17 (conversation avec Paolo di (...) -
journal permanent | 4 août 2017
4 août 2017, par sebmenardGris gris (qui fut levé tôt eut le temps d’apercevoir le ciel) et te voilà déjà à allumer le feu (nucléaire !) sous petite récolte de prunes offerte hier, à brancher une tablette numérique (terres rares !) sur sa prise de rechargement (nucléaire !) pour écouter un podcast : le récit (le récit !) d’une jeune famille vivant en yourte, expulsé d’un terrain lointain, victime d’un déchaînement de haine surprenant (mais un vieil homme sur la place du village répétait que ça ne le dérangeait pas !), ou encore à (...)
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journal permanent | 9 août 2017
9 août 2017, par sebmenard« Si je me remémore d’autres expériences du passé, une remarque s’impose à moi : au moment où certains animaux se sentent malades ou sont blessés, ils viennent à proximité des maisons des hommes pour demander de l’iade, et se laissent approcher, alors que cela n’arrive jamais de leur vie normale de bêtes sauvages. Mais ensuite, quand ils aperçoivent que la fin va arriver, ils se retirent dans un lieu écarté pour mourir dans la solitude. On dirait qu’ils ne veulent pas déranger, ou émouvoir par leur (...)