la poésie patiemmenta dégraissé une chaîne de vélodes pignonsun dérailleurla poésie patiemmenta tourné la petite vis de tensiondu dérailleurpour trouverla bonne indexation la poésiea fauché l’herbe du potagerplanté deux bâtons deux bâtonspour des pois la poésieet quinze fraisiersou de l’ail des ours la poésieavec la même stupeurdécoupe un morceau de tissuou des feuilles de mélissede la roquette sauvage(graines ramenées de l’est lointainLA TRANSYLVANIE)du chou perpétuel (une bouture de mon très cherami)des (...)
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Lahu Roger
Articles
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Chants | la poésie patiemment
9 octobre 2019, par sebmenard -
Je suis un monstre des chemins | Monk & vin
5 novembre 2015, par sebmenard[/(clin d’oeil à Roger Lahu)/]
allumer le poêle
choisir un titre de Thelonious Monk
(album Underground)
et servir un verre de vin rouge
ensuite
penser lentement mais
avec application
au contenu du poème de la gangue
ou encore à celui de l’air (quel est son titre ?)
qui dit quelque chose comme
« s’alléger s’alléger
c’est ça le grand truc »
et puis écouter
lentement
avec application
Underground
de Thelonious Monk
et monstre
des chemins
presque (...) -
Lahu, Roger | Le décor de l’envers
17 juin 2017, par sebmenard« ah « des fois » ça l’à-boute tout et riença l’à-boute et aussi ça la crisseelle serre les poings ils blanchissentça la noue et dénoue en même tempsça l’effilocheelle en perd ses fils à dire ne sait plus oùelle en estse tasse en creuxça la creuse l’encreuseelle se décombreça l’enfouitmais surtout surtout ouiça l’à-boute
elle aime pas ça du toutLa Théorie D’La Poésiequ’on l’aboute
ça l’enrage noir »
p.11
Lahu, Roger, 2005, Le décor de l’envers, Carnets du Dessert de (...) -
journal permanent | 9 septembre 2013
9 septembre 2013, par sebmenardPas les mots rien — c’est le train du lundi matin — fall summer train blues — et ça serait le titre d’une histoire — encore une fois — mais c’est un peu inquiétant — non c’est inquiétant — le vide — le corps ne peut pas — alors rien (ajoute le mot-clé "texte à écrire") (et maintenant les retrouver).
Ce qu’on trouve de possibles — entre temps — je ne pensais pas qu’un jour leurs phrases seraient si présentes : pas le temps pour lire — et puis entre temps.
Choses Tweetées :
Pense aux matins et aux jours — (...) -
journal permanent | 13 août 2013
13 août 2013, par sebmenardLevé tôt le matin pour guetter "la passation des pouvoirs entre la nuit et le jour" (retrouver ce poème) — le son des bêtes alors.
Des types ont allumé un feu dans un vieux bâtiment.
Béton laissé là.
Maisons occupées.
Photographie interdite.
Le prix de l’essence et de la route.
L’odeur des excréments dans la nuit l’odeur de la merde et les arrières trains de Stasiuk.
L’odeur du gasoil l’odeur des poussières et le froid des climatiseurs.
Dit au moins une fois que voyager en camping-car sur (...) -
prémices | Là dire ça là
8 février 2018, par sebmenardlàdire ça là
làà ressasser dans carnetsur blancressasser là
je pense aux pas dans la neige« sans neige »du poème
encore traces dans la poussièresans poussièresans rienpfiut pfiut
voilàdire ça clair — dire ça en peu de motsdire ça là
je dis ça làdans le trembledans le souffledans le vent
si ça pouvait si ça pouvaitsi seulementça pouvait -
Blocs | 32
31 juillet 2019, par sebmenardfils, dans la nuit venue je te parle seul dans mon noir — la poésie un rassemblement d’étourneaux, Birds requiem ou le chant du compte bancaire — la poésie d’une absolue pureté : un oiseau migrateur.
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journal permanent | 12 septembre 2013
12 septembre 2013, par sebmenardMettre des mots sur les choses et prendre les bonnes décisions pour être là où vivre nous attend — peu importe le temps que ça prend (c’est là qu’on fait le travail).
Mettre en ligne morceau par morceau car c’est écrire ainsi.
Sur le site Lieux-dits je lis les poèmes de Roger Lahu : 13 raisons de ne pas écrire le poème (en l’écrivant)
et ça commence comme ça : il n’est pas impossible qu’il soit impossible d’écrire un poème impassible
et ça me réjouit (...) -
journal permanent | 2 mars 2015
2 mars 2015, par sebmenardLe lieu du journal – je veux dire : sa respiration - son jogging de langue (Vissac) – le lieu du journal – pourquoi toujours s’enquérir du lieu des choses ? (Lahu) – le lieu du journal pourrait être l’accumulation d’images – je veux dire : certainement c’est aussi ça - un travail de langue un travail de l’oeil un travail des mains – gestes qu’on répète comme pour affiner : à quoi bon ? (question qu’on ne pose pas).
Mise en ligne du journal du 11 février : les outils changent – ça se voit.
Je fait entrer (...) -
À un vieux facteur quelque part loin dans sa brume
9 février 2016, par sebmenardUn texte de Roger Lahu en écho à celui-ci.
la mort a –t-elle – je l’espère –
de « gros sabots » ?
klip kloap klaop
on l’entendrait venir
de loin
mais de loin comme un bruit
« etouffé »
même qu’ elle aurait enrobé ses sabots
de toile - genre vieux draps -
(je n’ai pas dit :
« suaire »)
pour pas glisser
sur la route glacée
forcément glacée sa route
à la mort
et peut être que même pas vieux draps
mais juste vieilles
chaussettes de laine
pour pas glisser je le redis (...)