Grand vent. Qu’en est-il dans les cabanes, dans les yourtes ? Dans le contrat il est question de garder le silence. Garder le silence sur quoi ? Jusqu’où l’ouvre-t-on ? Pourquoi ? De quelle manière ? Que disent les mots ? Pourquoi continuer de les écrire ? J’ai les doigts froids — gourds. C’était l’autre jour, mais incapable de le retrouver. Un pain au chocolat à la boulangerie, combien ça coûte ? (question entendue dans le train) (car je prends le train). Je ne sais pas ce que je décharge (de quoi (...)
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journal permanent | 2017-12
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journal permanent | 11 décembre 2017
11 décembre 2017, par sebmenard -
journal permanent | 10 décembre 2017
10 décembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
notes prises le 10/12
beaucoup de vent
(un jour j’ai croisé un Somalien il disait : « ce vent c’est le diable)
je retourne sur le plage finir le poèmeje retourneje retourneavec précautionla terre du poème(j’aère, j’aère)
le poème ne finit paspeut-on finirun poème ?
interminéinterminable
(soleil blanc gris sur le fleuvefleuve remonté
par le vent d’ouestpetites vaguelettes soufflantle blanc dans le blanc jaunegris
et le reflet du poèmedans l’eau)
on trouve (...) -
journal permanent | 9 décembre 2017
9 décembre 2017, par sebmenardParfois on hésite longtemps avant d’ouvrir quelque chose où écrire. Que se passe-t-il si on ne le fait pas ? Que se passerait-il si jamais… ? Il y une dizaine de jours au Lycée public de Beaupréau, on me demande si c’est un besoin, si c’est quotidien. Ce n’est pas quelque chose qu’on sait. Ce n’est pas quelque chose qu’on décide (souvent, je parle de Guillaume Vissac, du jogging de la langue — mais aussi de Daniel Biga, de Franz Kafka…). Aujourd’hui, le ciel était dans son gris humide de l’intérieur des (...)
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journal permanent | 7 décembre 2017
7 décembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
À Beaupréau (cet accent !) alors que nous écrivons des abris, des refuges, des cabanes, des lieux à soi mais c’est bien ça (cette classe entièrement composée de jeunes filles !) : pourtant je ne l’avais pas vu c’est Morgane Bellier qui évoque Une chambre à soi de Virginia Woolf (carrément !).
Soir avec Serge Gruzinski et Corinne Vandewalle (où ai-je mis ce petit papier avec les notes de notre discussion ? — je me souviens pourtant des repas de chair humaine, de (...) -
journal permanent | 6 décembre 2017
6 décembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Quand le réel ou la fiction (…)
Dans des trains : lire Comment pensent les forêts (est-ce une question ?). Se remettre boulot boulot. Marcher dans la nuit. Photographier les phares dans le noir — le reflet jaune orange des lampadaires sur un fleuve. Nous n’avons pas trouvé de cabane. La boucle est là. J’ai le Carnet des refuges : relire Biga. Toujours relire Biga. J’ai aussi une clef en fonte (me dit-on) — et ce n’est pas si facile d’en faire un double.
Ça (...) -
journal permanent | 5 décembre 2017
5 décembre 2017, par sebmenardComment pensent les forêts : suite — ciel dans le gris de l’automne à l’ouest — dossier à remettre dans un peu moins de trois mois finalement.
« vers la forêt en marche s’en remettant aux sèches ornières »
« Nous qui savons désormais que le réel n’existe pas, mais qu’il dure, semblable à l’adieu monnayé à vil prix, lui qui tout rétrécit, les doigts posés sur la pierre illégitime, l’outrage trop aisément adéquat, l’aulne dru, tendu vers ces fumées, ces mimétismes de pacotille, signes précurseurs du bout de terre (...) -
journal permanent | 4 décembre 2017
4 décembre 2017, par sebmenardSuite au message de Roger Lahu, j’ajoute bien sûr (mais à quoi ?!) :
Norman MacLean (La rivière du sixième jour)les Oils notes de Rick Basset revenir à Gary Snyder.
“ Lorsqu’une femme vient de couper les racines d’un jeune cèdre, elle commence par invoquer l’arbre : « Regarde-moi, ami ! Je viens te demander ton habit car tu es venu par pitié pour nous ; il n’y a rien en toi qui ne puisse nous être utile, car telle est ta volonté : tout nous est utile en toi, parce que tu as réellement voulu nous donner (...) -
journal permanent | 3 décembre 2017
3 décembre 2017, par sebmenardLe 3 mars 2011, un site annonçait la disparition du cougar, mise à jour du 12 septembre 2014.
pleine lune hier ou aujourd’hui, ou bientôt ? suis trop loin de la lune
en marchant dans l’humidebord de Loirequelques notes dans un carnet et lecturequelques textes dans cet ensemble indien Pieds nus sur la terre sacrée (textes rassemblés par T.C. McLuhan
“ Le grand homme ne voulait qu’une petite, toute petite terre de la taille d’une peau de buffle où il ferait pousser les légumes pour sa soupe. C’est (...)
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