journal permanent | 01-2023

« Mais la question n’est pas là tout entière. Aussi politique que se veuille la littérature (et elle l’est toujours, surtout quand elle décide de ne l’être absolument pas), elle est fondamentalement du ressort de la poétique, et c’est là que compte ses réels effets, son action sur la vie. Bien entendu, il s’opère ensuite un retour au politique, dans la mesure où maintenir le poétique dans nos existences, c’est mettre en demeure le Dévorant, c’est lui asséner assez de coups de fouet pour qu’il se tienne à (...)

« Nous ne devrions plus réclamer l’épargne solidaire pour soutenir des projets agroécologiques sans nous attarder sur les mécanismes d’accaparement des terres, plus parler de détresse paysanne sans inlassablement dénoncer le système qui broie les paysans et ceux à qui il profite. »
« Plus encore, des alternatives paysannes peuvent se mettre au service des luttes, dans la mesure de leurs capacités. C’est ainsi qu’on voit refleurir ces dernières années l’idée que les grèves et autres conflits sociaux (...)

matin au calmepresque chevaux passésdans sommeil le venttoute la nuit et jusquedans les mots d’un matin un souffle longet puissant une petitepeur au dedans peut-êtremais la journée déjà

soir de longue journée obscure encoresombre un ciel« bas et lourd » d’accordpas d’air dedans dehorspareil chosedont se débarasser

la discrétion : les insectes ont des interactions avec leurs plantes-hôtes depuis 300 millions d’années

première lumière de l’annéel’eau le fleuve gonflent
réveil tôt premier jour de l’année premier jour de l’année premier jour de l’année ça répète encore des clémentines dans tout ça