Donc j’ai juste dit au libraire pas moustachu mais avec des lunettes rondes et une tellement bonne bouille : « J’ai vingt francs, vous avez un livre pour moi ? »
Dans mon iPod il y a une note après ce paragraphe - impossible de la comprendre aujourd’hui - « mettre les mots » - note tapée dans le train le vendredi 30 mars 2012 - incapable de comprendre exactement aujourd’hui pourquoi.
19 francs - c’est une histoire très simple (mais seulement en apparence) et très belle - y résonne dedans quelque (...)
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Daniel Bourrion, 19 francs et une histoire (au moins)
25 avril 2012, par sebmenard -
Bernard Noël - A bas l’utile - encore - une idée de révolution
25 avril 2012, par sebmenardJ’avais déjà lu plusieurs fois cette série de trois textes de Bernard Noël - mais les circonstances appellent à une nouvelle lecture - et consternant de voir comme cela résonne encore aujourd’hui.
Présentation de l’éditeur : [Bernard Noël] a choisi lui-même la composition de ce triptyque : la communication dans À bas l’utile, l’industrie culturelle et la consommation dans De l’impuissance... (avec traversée rétrospective de l’aventure intellectuelle et esthétique de la revue Lignes), l’asservissement (...) -
Une chambre et un parapluie, Kafka, (virgule)
28 mars 2012, par sebmenardDonc il y a cette fenêtre - "Regard distrait à la fenêtre" - "La fenêtre sur la rue" - "J’ouvre grand la fenêtre, dans un jardin on joue encore de la musique - mais cela m’aide peu." - et dans la préface de François Bon :
Ainsi cette matrice par laquelle lui-même se met en abîme : une chambre avec fenêtre sur rue, une table à écrire et un canapé pour dormir. Figure qu’on retrouvera quinze, vingt fois dans des arrangements et formats différents (...).
Donc c’est ainsi - pour qui écrire existe - lire Kafka (...) -
A la colonie pénitentiaire, une fable dans nos brouillards
27 mars 2012, par sebmenardParce que la secousse se produit parfois comme ça - un texte pour en ouvrir d’autres à nouveau - parce que celui-ci - c’est comme jaillir d’un brouillard (mais le brouillard est là).
2La raison l’horreur2
Il faudrait comprendre comment ça marche - comme les mots dans leurs nappes tranquilles viennent comme ça dire l’essentiel pour qu’on s’imagine - enfin que ça lance les rouages de tout ça - ce qui a été écrit - scène qu’on a là sous les yeux (question : qu’est-ce qu’on voit quand on lit)
Il en admira (...) -
Dans l’instant, imagine (Louise), et le temps
24 mars 2012, par sebmenardC’est parce que ça cause du temps - L’Instant t. de Louise Imagine - photos et phrases brèves - les mots sont peu comme ça mais denses.
2des photos des mots2
Le ciel est là souvent - ça se passe comme ça : c’est des photos instantanées - films polaroid spectra expirés - déjà la dimension du temps est là : les films - expirés - le temps de la photo - le temps de l’objet - le papier impressionné - le temps de la numérisation - celui de la mise en ligne (ça s’était passé là - 2010) - celui de l’expérience (...) -
Kill me Sarah, du rock et les mots, le son
17 mars 2012, par sebmenardKill me Sarah - à chacun de trouver référence - mais faut aller faire un tour ici pour comprendre d’où on parle : Chroniques des temps perdus et bande-son pour orgasme.
2Kill me Sarah - le blog2
Kill me Sarah est un blog vieux de plus de dix ans - à échelle web dix années c’est un temps énorme (voir des traces ici et ici) - grande chance pour qu’à l’ouverture du blog - j’entrais au lycée - forcément dans l’expérience web c’est déjà une histoire qu’on ne peut pas se permettre de manquer - sans doute qu’il (...) -
Un Quichotte, premier étage, la plaine
15 mars 2012, par sebmenardUne lecture du Quichotte - traduction Florian - l’idée - c’est plus pour une archéologie future - quasi sûr de revenir à ce texte - et ce sera à travers d’autres traductions.
Donc ici - réunir les premiers éléments de lecture - un premier étage de compréhension - avec erreurs et mauvaises interprétations - c’est sûr.
2Le Quichotte vient des livres2
En fait c’est ça - ce moment exactement comme ça se fait on ne sait pas - cet entre deux c’est une strate immense où les rêves le réel et les contes sont là (...) -
Fénéon, Brancuşi et l’infini
28 février 2012, par sebmenardimages : SebMénard, Roumanie, Août 2011, Eos 5D.
La nouvelle en trois lignes - les romans condensés comme ça - et courir après cette syntaxe cette grammaire comme des coups de poings : d’où ça vient - journal Le Matin - Félix Fénéon tient la rubrique "Faits divers" - 1905-1906 - et donc une contrainte - que ça soit court - et que ça dise l’essentiel - beaucoup déjà pour avoir remarqué le lien avec Twitter - 150 signes chez Fénéon - 140 pour un Tweet - s’abonner au fil Twitter de Félix Fénon en français - (...) -
Hemingway à Raşinari
25 février 2012, par sebmenardTout en lui était vieux, sauf les yeux - et ils étaient de la même couleur que la mer, joyeux et invincibles.
Hemingway, Le Vieil homme et la mer. Traduction François Bon. Publication suspendue, exception au Québec : ici - on parle seulement de ce que ça fait lire - comme c’est bon et comme c’est beau.
Il n’y avait pas de filet, et le garçon se souvenait du jour où ils avaient dû le vendre. Mais c’était leur fiction de chaque jour.
Ruelle de Raşinari, Roumanie. En lisant le Vieil homme et la mer - (...) -
A bas l’utile, écran plat et mémorial pour une révolution
15 février 2012, par sebmenardSans doute pas la peine d’en ajouter - pas les mots - quelques extraits et des images.
Un lecteur est-il un témoin ? Oui et non. Il est d’abord celui qui rachète l’impuissance de l’écrivain à transformer ses mots en actes efficaces pour la raison que, lui, lecteur les éprouve comme tels dans la conviction de sa lecture. Bernard Noël, A bas l’utile, Publie.net.
[|Lecture sur le site de Fred Griot, au bureau à Draganesti-Olt.|]
(...) le concret est la réduction du Bien à l’Utile. Ainsi l’échec (...)