57km.
Vac — Budapest.
Réveil au bord du Danube (hier quelqu’un a dit qu’avant – mais c’était à une époque – traverser le fleuve ça se faisait sans problème mais là aujourd’hui non).
Dingue : non en fait c’est repartir de choses vues/vécues – ce que les routes nous disent – l’Europe de l’Est les Balkans peut-être plutôt enfin les routes qui mènent là aussi – comme on comprend à peine et dire ça (mais pourquoi appeler ça dingue).
Images : la série des routes pourrait être complétée – gavée même en réalité (nous (...)
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Danube
Articles
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journal permanent | 16 juillet 2015
16 juillet 2015, par sebmenard -
Tucić, Siniša | Danube tropical
12 avril 2017, par sebmenard« Quel impact peut avoir l’effet de serreSur une famille de cinq personnes vivantDans une tour près du remblaiEn cet an du SeigneurLe père docteur en technologieen retraite anticipée pour invaliditéepasse une bonne partieDe l’année en psychiatrieLa mère après avoir abandonnéSes études de pédagogieEst restée au foyer et n’a jamais été salariéeElle a élevé ses trois enfantsElle dort généralement seuleDans le lit conjugalCar son mariEst absentLe fil aînéUn geekEst en troisième année d’informatiqueToutes les nuits (...)
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journal permanent | 11 juillet 2015
11 juillet 2015, par sebmenard78km.
Krems an der Donau — Klosterneuburg.
Beau temps un peu plus chaud — les températures remontent – on se prépare à la suite – on profite de quelques journées fraîches – on sait que les suivantes ne sont pas pour tout de suite.
On se lève et la gueule soleil – on cherche un plan des plans – on regarde pour la suite – on écoute des histoires de bécanes (des mecs à côté parlent des histoires de bécanes – comprends pas) – quelqu’un donne un morceau de pain et dit que c’est pour emmener alors on l’emmène – (...) -
la route | 38
14 octobre 2013, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
au chapitre des jours usés des carcasses grillées et des sueurs sèches :
ils sont ainsi secs secs séchés leurs corps et mous
plus rien pour tenir qu’ils disent et passent alors plusieurs jours au vert — à l’ombre et sans bouger
peut-être qu’ils ont trop roulé peut-être qu’il n’y a plus de noms pour leurs rêves ni leurs errances
peut-être qu’ils n’y croient plus qu’ils ne savent pas vraiment quel chemin à force
ça use qu’ils disent et ils ne s’imaginent toujours (...) -
journal permanent | 20 juin 2014
20 juin 2014, par sebmenardCe que dit Karl Dubost dans cet article est très vrai et s’applique – certainement – à beaucoup de situations – je retiens :
Je suis une crapule. Je n’ai rien fait. Nous sommes des crapules quand nous n’aidons pas, quand nous restons en dehors de peur de changer les choses et les comportements. Nous ne sommes pas mieux malgré nos idéaux.
Pour préparer la lecture de demain repenser aux conseils de François : calme et précision – respiration – articulation – pas besoin d’en lire beaucoup – aller (...) -
la route | 39
15 octobre 2013, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
on leur demandait parfois avec l’air sérieux de celui qui ne pourrait pas s’en remettre :
est-ce qu’ils pourraient s’arrêter vraiment un jour
est-ce qu’ils avaient prévu une route — un chemin à suivre — un objectif
est-ce qu’ils étaient fatigués est-ce qu’ils s’usaient — est-ce qu’ils en voulait encore
est-ce qu’ils croyaient à quelque chose — un livre une voix
est-ce qu’ils se rappelaient du jour de leur départ
est-ce qu’ils prenaient quelques pauses de temps en (...) -
Lointains & possibles (47)
25 novembre 2016, par sebmenardLes rivières s’écartent et s’étirent. Les kilomètres s’avalent, et les fleuves s’élargissent. Déjà, ils n’envisagent plus de les traverser à la nage, en barque ou en radeau. Tout est trop fort, trop grand. Ils montent sur des traversiers. Ils paient. Quelques dizaines de minutes, sur le fleuve. Leurs corps s’arrêtent et respirent. Eux écoutent les moteurs et les flots. Ils s’étirent. Ils attrapent un à un leur membre, et l’allongent, le tendent. Ils prennent soin de leurs muscles, de leur dos, de leurs (...)
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Bratislava
4 avril 2018, par sebmenard“(…) c’étaient encore des trains et des villes et des bus et des villes et des taxis et des autocars et encore des villes, c’étaient des visages qui vous regardent et des bouches qui vous parlent, à votre pauvre oreille défendante sans cesse des bouches qui vous parlent et vous parlent (…)”Mahigan Lepage, La Science des lichens, éditions publie.net
Nous cherchions un endroit où dormir gratuitement, et on nous avait indiqué ce coin — un festival des musiques transes. C’est au sud de la ville. Il fallait (...) -
journal permanent | 8 juillet 2015
8 juillet 2015, par sebmenard51km.
Passau (Allemagne) — Inzell (Autriche).
Temps gris et pluvieux – évité plusieurs averses – toutes en fait – frais – perdu une vingtaine de degrés – à quelques dizaines de mètres plus haut : des nuages pris dans les arbres.
Au réveil on essort les fringues rincées des flottes — on va doucement – tout est trempé – courte nuit – on dit on va passer du temps dans un endroit connecté — on va s’asseoir dans un endroit et mettre en ligne des textes des images — regarder derrière une vitre et lire – on (...) -
Monstre des chemins | 11
30 juin 2015, par sebmenardOn finit par arriver entre deux rochers et au pied d’une ferme — là — le plus long fleuve d’Europe coule aussi et on s’y baigne — les eaux sont froides et belles — un quelque chose de serpent peut-être vipère passe — un tracteur — des poissons — on dit c’est des truites on n’en sait rien — on avale des morceaux de pain — un navet au goût de fruit l’eau tiède des routes et des poussières — on observe des reflets — le soleil et les arbres — on écoute des bruits — on s’endort là — dans les herbes (...)