Rouler et le dos ne veut plus — la fin — et ce qu’on pense alors — le bruit du moteur et des roues sur le bitume — le bitume justement — faudrait aussi trouver un moyen de raconter ces trucs des bâtiments construits comme ça à une autre époque (faire un lien vers le photo journal) — et alors laissés ensuite — un panneau qui dit danger y’a des ours — ceux qui disent que c’est vrai ceux qui disent qu’ils en ont déjà vu des ours et ceux qui disent non c’est pas vrai — une femme elle passe elle dit c’est pas (...)
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Journal permanent
Articles
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Journal permanent | 11 juillet 2012
11 juillet 2012, par sebmenard -
journal permanent | 26 décembre 2017
26 décembre 2017, par sebmenardLes jours filent. J’accumule des notes. Sur des pages, des tickets de carte bancaire (j’utilise une carte bancaire), des prière(s ?) d’insérer, des morceaux de papier, des fichiers. Où ça finit, ça ? Pour les articles à paraître sur Remue, je parcours quelques centaines d’images (les routes, vers 2015-2016) — j’aimerais en faire quelque chose de tout ça (cette façon de toujours tout vouloir transformer en quelque chose). Mais c’est que je note quelques pistes et ensuite — tout disparaît dans un flou (...)
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journal permanent | 03 novembre 2012
3 novembre 2012, par sebmenardJean Louis Kuffer pendant qu’elle me coupe les cheveux (parfois elle dit qu’elle ne sait pas comment faire) — Ceux qui songent avant l’aube — j’avais depuis longtemps ce bouquin dans ma bibliothèque numérique et pas ouvert — incapable me souvenir comment je suis à nouveau tombé dessus. Je mets en ligne progressivement quelques images en écho aux textes dans cette plaine (un récit) — j’aime assez cette activité (hier tard — peut-être était-ce aujourd’hui — avec celui qui joue de la guitare qui a traversé (...)
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journal permanent | 9 novembre 2014
9 novembre 2014, par sebmenardTrois choses pourtant côte à côté :
Parfois – j’aimerais un autre écran là à côté – pour laisser le Désordre ouvert en permanence.
et
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et attirés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s’active, allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec pour la jeter sur le feu. Au bout d’un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoire, lui dit :
“Colibri ! Tu n’es pas fou ? Tu crois que (...) -
journal permanent | 3 janvier 2016
3 janvier 2016, par sebmenardSommes arrivés tôt dans la ville — dans un café à lire des articles dans Vienna (que lit-on du web lorsque la wifi ne fonctionne plus) — écrire : pourtant des idées filent.
Antoine Emaz — réponse à la question « l’art, un recours ? » sur Poezibao :
Alors, l’art comme recours ? Je ne sais pas.
Je crois que dans un premier temps, non. J’ai surtout besoin de silence, de distance, de solitude. Pas vraiment pour réfléchir, simplement pour me retrouver, et retrouver les autres, après. Une sorte d’écart. Si je (...) -
journal permanent | 6 avril 2023
6 avril 2023, par sebmenardtemps douxdix ou douze degrés
ce qui dérapece qui est inacceptable
quoi faire
laisser venir ?taire ? -
journal permanent | 1er juillet 2016
1er juillet 2016, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
La vie ça tient parfois avecdes histoires de routeet du vélo dans la poussière. -
journal permanent | 22 juin 2020
22 juin 2020, par sebmenardetje me cherche en silence enfouije recopie-gobepose main sur ventre(c’est pour vérifierque là passel’air)quelques gestescomme ça
(quant au potager : c’est gonflé de pois protéagineux, c’est plein d’amarantes, de chénopodes, de liserons, de plantains — parfois, je cherche mes mots, et ça inquiète — c’est plein de laitues encore, navets, cardes, et voilà même : bourraches, enfin — tu sais : laisse aller les graines et les feuilles, je veux dire, trie peut-être, mais doucement, et continue : recouvre, graine, (...) -
journal permanent | 24 septembre 2023
24 septembre 2023, par sebmenardet les liens tout commecassés
dans le dernier noirl’écrire— appeler demain -
journal permanent | 9 février 2014
9 février 2014, par sebmenard| note |
quand elle coupe
mes cheveux il y a
la musique souvent ses mains aussi
on parle on écoute ou bien on ne dit rien
à l’intérieur je sens lentement
le poème il arrive
Alors je repense à un poème de Thierry Le Pennec :
deux fois par an je m’assois
devant le mur de façade avec un linge
sur les épaules elle tourne autour de mon
crâne il fait beau je suis à l’intérieur
d’un manège de doigts de légers coups de ciseaux
de mèches tombantes ses cuisses
parfois me frôlent sa motte pubique (...)