Je repense à prendre le train – au déplacement (mon quotidien pendant un an et demi pour le taf) :
François Bon :
On en viendrait presque, parfois, à prendre le train pour rien, faire un aller-retour inutile rien que pour se débarrasser d’un texte, ou aller vers son imprévu.
Arnaud Maïsetti ajoute sur Twitter :
et penser à Gracq : mais lui, c’était la marche à pied qui déverrouillait telle phrase qui résistait trop
Courir à pied – filer sur un vélo – prendre un train : pour nos routes à (...)
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Maïsetti Arnaud
Articles
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journal permanent | 12 décembre 2014
12 décembre 2014, par sebmenard -
journal permanent | 19 février 2013
19 février 2013, par sebmenardJours qui filent bringuent et raquent nos gueules et nos corps raclent dedans foulée — même pas eu le temps hier lors du soir de noter quelque chose dans le journal permanent pas eu le temps de répondre quelque chose au frangin — tout de même lu dans l’extrême fatigue quelques pages de Moby Dick assis dans une salle d’attente tout de même lu dans le soir quelques pages du livre Le Sol la terre et les champs — et puis ça c’est éteint. À partir du système d’Amazon.
C’est aussi ce truc des services de (...) -
journal permanent | 14 juin 2016
14 juin 2016, par sebmenardOn sait le dehors hostile ; et le dedans fragile ; on sait qu’entre les deux évoluent nos semblables, nos frères : on sait la sauvagerie parfois désirable quand elle nous arrache à nous-mêmes : on sait qu’il est d’autres sauvageries, celles qui se déchaînent dans les cris et sur les corps, sur nos frères et nos semblables, par nos frères, nos semblables. Marseille, quelques heures, sur quelques rues hier livrées à des fureurs : on regarde les images, on reconnaît les rues où souvent on vient saluer la (...)
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journal permanent | 21 avril 2017
21 avril 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
« Dimanche, il ne sera pas question d’espoir ou d’attente. Simplement d’être parmi d’autres dans le refus d’être complice ou victime, de n’être pas dupes ni incrédules, avec la pensée que quoi qu’il arrive (il n’arrivera rien), tout commencera, comme chaque jour. »
(Arnaud Maïsetti — à propos du dimanche à venir : « ce qui fait brèche, dans le cour réglé du désastre »)
la nuitde plus en (...) -
Journal permanent | 20 juin 2012
20 juin 2012, par sebmenardLa température est encore montée (sur les écrans - ils disent que ça va continuer les jours suivants) - à matin dans la salle du Centre Culturel du village je fais au moins une photographie avec humain dessus correspondant à mon souhait - cette difficulté : prendre les humains en photo - faudra passer les données sur la machine (et refaire cet exercice). Dans la chaleur de l’après-midi terminer les Conversations avec Keith Richards (envie d’écouter des guitares - fort) et enchaîner presque (...)
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Journal permanent | 24 juin 2012
24 juin 2012, par sebmenardFaut dire qu’avec l’ail qu’on bouffe ces derniers temps - au réveil nos corps et nos haleines chauds des bulbes blancs - j’ouvre Sigil et je continue à mettre des liens entre les mots de Ramallah les étoiles (après tout relire - corriger encore) - puis je termine et envoie le tout sur l’iPod - dehors ça sent cette odeur très exactement - un mélange de poussière humide de vent de bêtes et d’huiles chimiques - le chien fou en bas (et les matins - quand il aboie plusieurs heures comme ça en regardant le (...)
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journal permanent | 21 août 2018
21 août 2018, par sebmenarddoit-on s’inquiéterd’un silencesoudain ?
Antoine Emaz écrit « Les années font gagner un peu en savoir-faire, mais ce dernier enlise aussi parfois. Reproduire ce qu’on sait faire, ce qu’on a déjà fait, rend alors assez dérisoire d’ajouter un livre aux livres ». dans D’écrire, un peu, ce qui fait que j’aimerais bien le lire (voir la note de Jean-Pascal Dubost).
Arnaud Maïsetti :
« Je passe chaque jour devant la plage de Pointe Rouge, si abandonnée l’hiver : pendant deux mois, chaque mètre est occupé par un (...)
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