L’esprit se libère en quelques heures du poids des jours (le boulot) — pause pendant deux semaines — sans doute bon pour l’écrire et lire (mais ce n’est pas tout à faire libre) (ce n’est pas tout à fait "sans" boulot) (et puis c’est aussi penser qu’il va bientôt se terminer — le boulot — penser à attendre un autre — et ça pèse — ces choses-là — ça pèse énormément).
Premiers froids (rien à voir par rapport au froid des plaines de l’Est que nous avons connu l’hiver passé) (le lien n’est pas anodin : quelque chose (...)
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journal permanent | 2012
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journal permanent | 27 octobre 2012
27 octobre 2012, par sebmenard -
journal permanent | 25 octobre 2012
25 octobre 2012, par sebmenardJe mets en ligne le journal permanent d’hier soir et je me rends compte d’un déplacement certain de la parole — eu besoin de noter là — dans le journal — ce qui se trame à l’intérieur — la voix a changé en même temps — nous sommes cette génération poussière.
La route dans le brouillard — le brouillard — je ne sais pas comment dire le brouillard — je ne sais pas comment dire les phares rouges des bagnoles devant qui s’alignent et les carcasses on les voit à peine — c’est comme les corps des silhouettes — (...) -
journal permanent | 24 octobre 2012
24 octobre 2012, par sebmenardDans le train du matin j’enchaîne des articles d’information sur l’iPod (écouteurs puissance maximum j’écoute A Hawk and a Hacksaw ainsi que des remix de Chinese Man) et Le Cantique de la paranoïa de Daniel Bourrion (troisième lecture) et c’est magnifique quand le train arrive en gare je n’ai pas du tout envie de descendre et je reste même un peu assis dans le train (pendant ce temps-là le wagon se vide). Concert live de Zenzile — j’aime la puissance à la fois rock et dub de Zenzile. Le soir c’est le (...)
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journal permanent | 23 octobre 2012
23 octobre 2012, par sebmenardJe finis Compagnie de Beckett dès le matin dans le train (ce n’est pas la première lecture : j’ai déjà lu quelques articles sur le web pendant le café — un commentaire au journal permanent etc) (on devrait toujours faire attention à la première lecture). Le moment où commence écrire :
Si je vais travailler — je me lève je prends mon petit déjeuner — il arrive que je le fasse avec mon ordinateur ouvert à côté — ou bien sans — mais je n’écris pas — je n’écris pas avant d’être dans le train — là je commence (...) -
journal permanent | 22 octobre 2012
22 octobre 2012, par sebmenardReprendre son souffle — puisqu’on nous avait dit — travail lent. Dans le train Compagnie de Beckett — la claque dès les premiers mots (à peine vu les eaux qui débordent) (on avait travaillé à partir de ce texte dans un atelier de François Bon)
Un voix parvient à quelqu’un dans le noir. Imaginer.
Un voix parvient à quelqu’un sur le dos dans le noir. Le dos pour ne nommer que lui le lui dit et la façon dont change le noir quand il rouvre les yeux et encore quand il les referme. Seule peut se vérifier (...) -
journal permanent | 21 octobre 2012
21 octobre 2012, par sebmenardDans le matin et le noir je lis sur l’iPod une short-story de Raymond Carver (c’est parce que je cherchais des textes de Fires mais suis tombé sur Cathedral) mais surtout — je lis en anglais et je lis sans m’en rendre compte tout le texte sans problème majeur — et c’est assez fascinant de se rendre compte de cela — les plaines immenses de lecture qui s’ouvrent (maintenant chercher où et comment on récupère des fichiers ePub pour lire en anglais). Route en campagne — là d’où je viens et cette langue que (...)
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journal permanent | 20 octobre 2012
20 octobre 2012, par sebmenardA propos du journal permanent du 18 je lis un mot laissé en commentaire et j’y réponds sans trouver de réponse — justement.
Lecture : des trucs de graphisme (lecture tout à fait reposante du moment) (passé aussi plusieurs heures sur un projet d’affiche les yeux contre l’écran)— la série de bande-dessinée de Manu Larcenet Le Retour à la terre — et puis peu sinon.
Achat : je trouve à moins de dix euros sur le web Les Villes invisibles et je me dis que c’est une affaire — j’achète (et ce mot j’achète me (...) -
journal permanent | 19 octobre 2012
19 octobre 2012, par sebmenardEn avance pour le train au choix : corriger des copies — lire le journal téléchargé — lire sur la machine — penser :
le train est un endroit où penser — c’est un de mes endroits où penser — sa permanence et sa régularité en font un lieu quotidien de la pensée — c’est aussi l’endroit pour recueillir les énergies (choses notées rapidement choses lâchées là) — le mouvement du train lui-même semble accompagner la pensée (je pense encore plus si le jour est déjà là et donc si je vois derrière la vitre) (mais on voit (...) -
journal permanent | 18 octobre 2012
18 octobre 2012, par sebmenardPas le temps — et le ciel un couvercle sur la gueule (pédaler dans le matin sous la pluie sentir le vent frais dans les cheveux encore humides et flottes) (les muscles lentement de plus en plus raides dans la côte qu’on appelle la descente du château même quand on la monte). A rechercher : un moyen de synchroniser les annotations de mes bouquins embarqués sur iPod ou Kobo avec la machine (souvenir d’avoir causé hier de cette machine) (entendu une fois pendant le repas du midi : moi je préfère le (...)
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journal permanent | 17 octobre 2012
17 octobre 2012, par sebmenardAi pris l’habitude de taper les textes qui me servent dans la machine (utiliser le scanner sinon) — dans le trajet aller du train c’est Karel Capek (et je ne cache pas l’envie parfois que le trajet dure longtemps beaucoup plus longtemps — et alors je copierais j’écrierais pendant tout ce temps dans la machine et le train roulerait) (relire Cendrars) (je veux Cendrars dans ma machine). La pluie (encore) — marcher sous la pluie pour des oignons des bières et des pâtes à lasagne — du pain — ce qu’on (...)
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