Alan Hermine, c’est-à-dire moi-même, réagit au retour brusque de mémoire en ce qui concerne l’enveloppe trouvée un 6 novembre.
Alan Hermine s’émeut de l’intimité et de la force, malgré la douleur, que lui donne la date.
Il s’enfouit dans le jour comme un jouet sous le lit d’un enfant et un enfant dans les plus du rideau dont les lumières à l’heure de la sièste varient.
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Il entrouvre la porte avec précaution, pensant à tout le chemin parcouru dans cet étt étrange, plein d’ambivalence : la haine pour (...)
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Cosnay Marie
Articles
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Cosnay, Marie | L’allée du bout du monde
21 novembre 2017, par sebmenard -
journal permanent | 22 mai 2016
22 mai 2016, par sebmenardTreimani — Ahaste.
82km.
Au réveil la mer est dégagée — ciel bleu — et le vent est faible — le temps d’allumer un feu — griller quelques morceaux de pain — puis vient une brûme blanche belle et froide — Baltique (quelqu’un se baigne là-bas).
Léger tailwind — on pousse et on traverse des villages en bois (enfin beaucoup de bois) — devant le fumeur de poisson on cause de bêtes mortes de poisson de végétarien de vegan de trucs comme ça (la fumée s’échappe) — en fait on est dans le nuage souviens-toi de cette (...) -
journal permanent | 30 septembre 2012
30 septembre 2012, par sebmenardGénération poussière : quelques reprises. Lu Claude Ponti (Comment nous vous aimons) dans le matin — une claque. Sur le site de Marie Cosnay — cette réflexion autour des supports de lecture et de la lecture surtout — "Vous savez lire. N’ayez pas peur." Cinq (5) bocaux de soupe de potiron à la courge musquée. Je suis en train de relire des morceaux de la génération poussière avec la machine sur les jambes allongé au lit quand je me demande ça — pourquoi je fais ça — et je n’y vois aucune — absolument (...)
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journal permanent | 2 mai 2021
2 mai 2021, par sebmenardmaintenant que les jours rallongentje reste immobileet yeux fermésdevant le carnetet les parolesdans le viderestent des parolesdans le videles mouchesont pondu dans les oignonsles chenillesont mangé les chouxje ne sais pas comment le dire autrementtout filequelque chose fuits’échappe
relire la page 51 du Voir venir de Marie Cosnay et Mathieu Potte-Bonneville >> pour qui
lire Rémi (...) -
journal permanent | 24 mai 2016
24 mai 2016, par sebmenardSarve — Kärdla — Suurrsadam (sur la pointe : Sääremina) (île d’Hiumaa).
Demi-repos.
53km.
Au matin réveil dans la forêt de pins — au bord de l’eau — côté est de l’île — le site Internet estonien qui répertorie des lieux équipés dans la nature signale ce coin — un bon plan quand on arrive du continent en ferry. À recopier des phrases (Marie Cosnay, Hakim Bey) dans le journal ou dans la réserve. Oiseaux. Le soleil à travers les pins.
Hier, aperçu quelques articles à propos du blocage des raffineries en France. (...) -
journal permanent | 1er septembre 2020
1er septembre 2020, par sebmenardD’une manière ou d’une autre, d’une façon même, il y a quelque chose qui se mélange, et ce n'est pas très clair (l’éclaircir ?), et c’est fait d’un tas d’histoires entendues, qui passent, nous modifient, nous transforment, dont « on ne fait rien mais qui nous font quelque chose » (Cosnay et Potte-Bonneville) et encore d’un sentiment d’épopée (quelque chose qui va au bout de l’expérience, « à en mourir » disent Cosnay et Potte Bonneville) , donc ça déjà, et l’idée d’un récit bloqué, quelque chose bloqué, (...)
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journal permanent | 2 septembre 2020
2 septembre 2020, par sebmenardMais quand on a vu des confins, ou alors une bête sauvage, et tout proche, ou bien ce qu’on appelle la mort, alors on est traversés par une lointaine chose et proche, on est modifiés, et s’il s’agit de la moitié d’un continent, l’Afrique (« je suis venu d’Éthiopie à pied alors, je vais trouver l’adresse de cet entrepôt, bien sûr », me disait un jeune Érythréen début 2020) — quand on a traversé la Méditerranée sur un bateau pneumatique, qu’on a vu des amis sombrer à jamais (« comment on dit toute-la-vie-toujours (...)
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journal permanent | 11 janvier 2017
11 janvier 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Trois (3) heures pour ce petit texte de quelques centaines de caractère — ah ça en poésie qu’il faut laisser venir, venir, lentement venir parfois, à force de lecture, de relecture, d’errance, de respiration, d’observation immobile du jardin, tournage de page, consultation de compte bancaire (ne change rien) — et que voilà venu, à force de tout ce travail, à force d’outillage, de reprise, de couturage, de rapiécage, et que voilà venu (idem : à faire dâl ou quelque (...) -
journal permanent | 19 mai 2016
19 mai 2016, par sebmenardBauksa — Riga.
En bus.
C’est parce que le gasoil a gagné. Ou bien parce que nous avons perdu. Quelque chose comme ça.
Des mots de Daniel Bourrion — je copie tout :
Un vide qui me vide ; j'ai fait ce pas vers les arrières et puis derrière son suivant et loin je vous regarde, batailles, mensonges, le monde que vous tordez pour qu'il entre dans ce monde qui est ce qui est votre monde — fil de fer du réel tordu, tordu encore, cassera ; le fragile attroupement des jonquilles déclinant dessous (...) -
journal permanent | 8 mars 2017
8 mars 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
Actes de la génération poussière + Traité des poussières = quelque chose ? (diptyque des poussières ?) (journal de la poussière ?)
(cette histoire de génération poussière — toujours).
(faire une petite recherchedans le sitepar exemple)
Voilà je tisse — non j’essaie de tisser — un quelque chose de la poussière, phrases, blocs, qui traversent les textes, les livres, les formes, le site, par exemple, et, je l’espère, résonnent, donnent des pistes, à contourner, bien (...)
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