Un renard sur la route (son regard avant de disparaître) — des tortues sur les bas-côtés — des tortues sur la route — un crabe à 650 mètres d’altitude — voilà les bêtes nous on les regarde à un moment on prend une tortue on la porte de l’autre côté de l’asphalte faudrait pas qu’elle y passe on se dit — puis les routes continuent.
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vie de route
Articles
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Je suis un monstre des chemins | 53
7 avril 2016, par sebmenard -
Je suis un monstre des chemins | 59
22 avril 2016, par sebmenardMoustiques ce serait le titre d’un poème affreux et qui pique pique pique te suce les liquides — Moustiques ce serait le nom d’un récit mal mené mal dit mal vu mal à la peau ‘vont finir par nous avoir ces bêtes — nous tous ici pareil monstre ou pas monstre d’ailleurs pique pique pique dit la dame et se marre.
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Je suis un monstre des chemins | 60
23 avril 2016, par sebmenardElles hurlent les bêtes le noir 20h49 pleine lune et chiens peut-être - une chouette dans la nuit tu penses au mot cabane au mot camion au mot chemin au mot monstre au mot poussière ça fait beaucoup — tout en même temps tout ça file file à une vitesse la vie — la vie de monstre la vie de route la vie la vie la vie.
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Je suis un monstre des chemins | 62
29 avril 2016, par sebmenardNous monstres sourions quand la flamme bleue sous le réchaud — comprenne qui fera le monstre.
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Monstre des chemins | 4
17 juin 2015, par sebmenardEn regardant les champs nous avons le souvenir d’un coup de ciseaux sur une carte bancaire — nous avons perdu les mots les clefs — on ne sait plus l’heure et les ombres qui attendent au coin des rues — nous filons monstres tendres et doux pissenlits le bitume.
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Monstre des chemins | 5
18 juin 2015, par sebmenardOn arrive dans une vallée et les herbes folles — ce truc des herbes folles on pense au nom d’un flacon de vin — un chemin s’ouvre là — des herbes folles on pourrait peut-être faire un repas si seulement on savait — on regarde comme ça en pensant à la nourriture du soir et suée les herbes et folles et dingues nos pensées nos corps.
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Lointains & possibles (20)
8 novembre 2016, par sebmenardIls contournent des supermarchés, de petites échoppes. Ils se pointent à la fin des marchés, derrières les halles, entre les caisses et les cartons. Ils ouvrent des poubelles. Ils soulèvent des couvercles. Ils découvrent des victuailles. Ils prennent de quoi tenir quelques jours. Ils trient, ils rient. Ils lèvent vers le ciel des morceaux de pain en riant. Ils tiennent en avant quelques fruits, des yaourts. Ils récitent le chant des glaneurs. Ils rangent leurs trésors dans leurs sacs. Ils croquent (...)
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Lointains & possibles (4)
28 octobre 2016, par sebmenardUn matin, ils se réveillent dans un vieux fourgon. Ils ont dormi là. Le ciel est déjà blanc bleu. Soleil à travers les vitres. Il y a des gouttes qui coulent sur la caisse. Ils ont de vieilles couvertures, et les sièges sont abaissés. Ça sent le gasoil, le plastique et l’amour. Ils ont du sable sur les pieds et des feuilles dans les cheveux. Le vent pousse quelques branches sèches. Ils entendent les vagues. L’air frais s’engouffre entre les aciers et les vitres. Ils écoutent. Tout tourne. Bleu. Jaune. (...)
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journal permanent | 13 juillet 2015
13 juillet 2015, par sebmenard55km (désormais l’impression que ça se fait tout seul).
Pub Jamaïca (Bratislava) – Dobrohošť.
Temps frais et vent – quelques traits de soleil – puis ça se couvre gris mais reste sec.
Levé dans un champs au Sud-Est de Bratislava – reposés – quelques gouttes sur la toile – les écouter – garder le toit de la tente comme abri – repas du matin dessous – lentement.
Dans Bratislava on tourne un peu – on pousse les bécanes sur les pavés – on mange de la viande – pas arrivé depuis une semaine donc assez important (...) -
journal permanent | 9 avril 2016
9 avril 2016, par sebmenardAno Komi — Kozani.
Ça fait 10 kilomètres. Au dixième justement je me rends compte avoir oublié un petit sac à 150 kilomètres d’ici — il me faut peu de temps pour me souvenir du café Melindron à Kalampaka — ou alors ce pourrait être chez D. à Trikala — c’est l’un ou l’autre — un coup de fil au Melindron et on est avisés — ceux du café où on s’est arrêtés pour organiser tout ça ils offrent le deuxième jus — après on cherche un endroit pour dormir parce qu’il faudra attendre toute la journée le petit sac ici — ce qui (...)
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