« En fait,outre la finitude, ce que nous partageons avec les jaguars et les autres sois vivants — qu’ils soient bactuériens, floraux, fongiques ou animaux — est le fait que la façon dont nous nous représentons le monde environnant est d’une manière ou d’une autre constitutive de notre être. »
p. 26
« J’ai passé le plus clair de mon temps à essayer d’écouter, souvent un enregistreur à la main, comment les gens font au quotidien le récit de leurs expériences avec différentes sortes d’êtres. Ces conversations (...)
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Kohn, Eduardo
Articles
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Kohn, Eduardo | Comment pensent les forêts : vers une anthropologie au-delà de l’humain
2 janvier 2018, par sebmenard -
journal permanent | 7 décembre 2017
7 décembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
À Beaupréau (cet accent !) alors que nous écrivons des abris, des refuges, des cabanes, des lieux à soi mais c’est bien ça (cette classe entièrement composée de jeunes filles !) : pourtant je ne l’avais pas vu c’est Morgane Bellier qui évoque Une chambre à soi de Virginia Woolf (carrément !).
Soir avec Serge Gruzinski et Corinne Vandewalle (où ai-je mis ce petit papier avec les notes de notre discussion ? — je me souviens pourtant des repas de chair humaine, de (...) -
journal permanent | 10 décembre 2017
10 décembre 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
notes prises le 10/12
beaucoup de vent
(un jour j’ai croisé un Somalien il disait : « ce vent c’est le diable)
je retourne sur le plage finir le poèmeje retourneje retourneavec précautionla terre du poème(j’aère, j’aère)
le poème ne finit paspeut-on finirun poème ?
interminéinterminable
(soleil blanc gris sur le fleuvefleuve remonté
par le vent d’ouestpetites vaguelettes soufflantle blanc dans le blanc jaunegris
et le reflet du poèmedans l’eau)
on trouve (...) -
journal permanent | 5 décembre 2017
5 décembre 2017, par sebmenardComment pensent les forêts : suite — ciel dans le gris de l’automne à l’ouest — dossier à remettre dans un peu moins de trois mois finalement.
« vers la forêt en marche s’en remettant aux sèches ornières »
« Nous qui savons désormais que le réel n’existe pas, mais qu’il dure, semblable à l’adieu monnayé à vil prix, lui qui tout rétrécit, les doigts posés sur la pierre illégitime, l’outrage trop aisément adéquat, l’aulne dru, tendu vers ces fumées, ces mimétismes de pacotille, signes précurseurs du bout de terre (...)