Et maintenant je pense au Pays où l’on n’arrive jamais :
« Les deux sœurs de Gaspard menaient grand bruit pendant un jour dans l’auberge Berlicaut. Puis, dès qu’elles s’étaient éloignées avec leurs paretns, tout rentrait dans le grand silence de Laminval. De nouveau le calme des prairies pénétrait jusqu’au fond de la cuisine et l’on entendait bruire la forêt sous les profondeurs du ciel. Les murs répercutaient longuement les pas des habitants qui vaquaient à leurs occupations éternelles. » (André Dhôtel) (...)
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Dhôtel, André
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journal permanent | 12 octobre 2020
12 octobre 2020, par sebmenard -
journal permanent | 11 novembre 2021
11 novembre 2021, par sebmenard« Les regards du renard blessé en bordure de la forêt savent bien qu’ils ne comprennent pas les étoiles, ni le monde, ni la vie, ni la mort, ni les lignes idéales de cette jeune fille qui a passé, sans le voir, près de lui dans la neige. »André Dhôtel, Le grand rêve des floraisons, p. 105.
potagerai repiqué des laitues(radicetta)des persils
taillé les framboisiersles cassis
sorti les pommes de terredes héliantis
voilàd’autres choses se dessinent
soirpluies à versesur la terre du potager(ai remis à la (...) -
journal permanent | 9 novembre 2021
9 novembre 2021, par sebmenard« Les paroles des plantes vous les traduisez donc par croissance, évolution, reproduction, qui se rapportent à un système que nous partageons mais qui n’est qu’une mécanique tout comme la photo-synthèse qui ne nous concerne pas (…). »André Dhôtel, Le grand rêve des floraisons, p. 31.
« Si les plantes parlent, ce n’est pas seulement une langue différente de la nôtre, mais une rhétorique qui n’a pas encore été décryptée, une rhétorique orginelle et fabuleuse, dès lors que leur existence demeure une fable (...)