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journal permanent | 23 octobre 2015

vendredi 23 octobre 2015, par sebmenard

Pour sortir de là il faut se lever tôt et le brouillard (garder en tête ce brouillard et pourtant encore endormi) – un taxi pour arriver dans une petite ville puis un bus pour arriver dans une grande ville quelque chose comme ça – puis un taxi pour chercher un hôpital quelque chose comme ça – finalement quelqu’un dit qu’on va pas ouvrir le doigt on va attendre de voir il faudrait que ça s’améliore – c’est peut-être pas nécessaire d’ouvrir le doigt il dit.


Trajet aller : Les longs silences de Cécile Portier.

Trajet retour : Demain de Conrad – traduction Jean-Yves Cotté.


Notées deux ou trois idées pour « alors on avait voulu rouler vers l’est » – enfin surtout qu’il faut s’autoriser de toutes petites choses – des fragments – genre le gars qui passe avec sa veste brillante et ivre – genre on entre dans un taxi après combien de temps à faire du pouce (mais c’est pas comme ça) et les portes claquent la radio distille Layla (alors on pense à un temps passé on connaissait les paroles et la nuit) – le coup de l’eau au robinet du puits.