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journal permanent | 7 octobre 2016

vendredi 7 octobre 2016, par sebmenard

Une chronique. Peut-être quelque chose d’hebdomadaire. Ce que font les superzhéros modernes. Ce qu’ils font dans le grand vacarme. N’arrive pas à savoir s’il faut dire ce vacarme ou pas. Le chemin n’est pas loin. Ça vient. Doucement. Vacarme — désastre — fatras.


Terminé La vie verticale. Lu de façon linéaire. En suivant le roman. C’est une belle voix — forte et singulière. Dense. C’est un livre lumineux. Grâce à sa fin. Et grâce à de nombreuses touches à travers le roman. Beaucoup de breaks de langue. J’appelle ça comme ça. Je sais pas comment nommer ça.

 « Dehors des gens sortent leurs chiens, ou bien c’est le contraire. »

« Le soleil était froid, ma tasse brûlante, et ma joie tiède enfin. »

 « Et moi je regarde pendant qu’il parle les taches de Coca qui pétrolent sur la table. »

  « Aujourd’hui la multitude est apaisement. »

 « En fait je suis peut-être sortie pour toujours, et l’alarme a sonné parce que je voulais vivre par effraction. »

 « Je fais partie de ces gens qui mettent longtemps à partir mais qui, quand ils partent, ne reviennent jamais. »

 « Il y avait trop de morts dans ma tête, ils prenaient toute la place et ils gangrénaient les vivants. »


Parfois j’achète des livres j’ai même pas les ronds mais. Voilà mais. Choses qui nous sont essentielles. Est-ce qu’on pourrait faires des listes intéressantes de ça ?