journal permanent | 9 janvier 2017

Formulaire P0 et tout et tout et tout.

Repris les lointains & possibles. Pistes de titres :

• C’est leur miroir la route.
• Leurs yeux c’est des attrapes-rêves.
• Eux, la nuit, ils sourient encore immobiles et dans le noir.
• Le soleil aussi est dans leurs yeux sur leur peau.
• Et leurs yeux sont des bêtes sauvages.
• Eux nus sous la nuit sont des braises aussi.

Chez Daniel Bourrion, dans ce texte du jour, c’est la seconde partie qui m’interpelle :

 « Du verger maintenant plus rien que vagues silhouettes d'arbres et celui que l'on voit seul comme pas un dernière trace d'un passé disparu, une borne à tête verte plantée dans la planète tournante, un clou pour la glaise dure, le reste a été avalé par le remembrement, les champs ont pris leurs aises et d'un paysage de pièces il ne reste que les grandes devenues encore plus grandes, les chemins ne sont plus, on ne pourrait même plus marcher où l'on marchait alors, les fruits non plus ne font plus traces, j'en ai toujours le mal au ventre d'en avoir tant mangé. »