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journal permanent | 3 octobre 2018

mercredi 3 octobre 2018, par sebmenard

Duras, dans L’exposition de la peinture écrit :

 « L’envie de montrer ce qu’il peint lui est revenue brusquement très fort, avec le printemps. Il dit : sept années, c’est juste que je recommence, je trouve, non ? »

Peut-être penser à ce que Joachim Sené écrivait l’autre jour.

 « Difficile de lire Refonder tant chaque phrase est un appel à écrire, quitter la lecture et aller écrire, dans cette urgence qui traverse ce texte de Fred Griot »

Ouaip. Il y a quelque chose que j’aimerais creuser là. D’ailleurs, je sais pouvoir retrouver dans le Refonder (je l’ai lu pendant mon premier mois de création à la Maison Julien Gracq, à l’automne 2017) différentes choses autour de Duras, oui, différentes pistes autour des temps d’exposition / de repli aussi.

En ce moment — j’écris beaucoup dans un carnet en papier. J’écris presque tout là. J’ai aussi dans la machine un hénaurme amoncellement de textes — je l’ai nommé À l’abri des forêts décimées, sous-titré matériaux et espaces vides, poèmes-poèmes, avec 118 occurrences du mot poussière. C’est un agglutinat. Un agglutinat. Je tente de désigner ce dont il s’agit.


Magnifique texte de Guillaume Vissac, là.