journal permanent | 23 novembre 2023

Au bout du plongeoir —

donc, pour ce soir, il s’agira d’un temps dehors, autour d’un feu peut-être, un texte dans la nuit, dans sa nuit — puis du dedans : un gri-gri, un poème un journal, du mouvement, que les livres soient présents, et s’en causer, se nourrir

pour garder trace :

• un cheminement très court, à la lumière des « bougies », fabriqués par Benoît et l’équipe (des pots de fleurs, remplis de paillettes de chanvre et d’un liquide combustible) ;
• puis se trouver, un cinquantaine dit-on, autour de quatre pots ;
• combien de temps laisser au silence ?
• quand « les voitures sont inarrêtables » : une surgie au lointain ;
• les orties et la salle ;
• nous avions choisi un énorme gri-gri, Sarah dit un gros-gros gri-gri ;
• quelque chose file bien, l’avoir « écrit » ensemble, même de façon très légère en fait, donne du libre, de l’espace, beaucoup ;
• présences des regards, surgissements nouveaux ;
• aussi pour nous, des regards à laisser venir, des temps, des abymes comme des façons de se revenir ;
• que le rire vienne, aussi.

maintenant, l’envie de poursuivre, s'éprouver encore — il y a cette idée d’ouvrir encore, ouvrir