journal permanent | 23 février 2014

Je termine un paquet de couscous – ce n’est pas n’importe quel paquet de semoule – d’ailleurs le nom même de cet aliment c’est une histoire entière : c’est le paquet de couscous (le dernier paquet de couscous plutôt) des routes de l’Est – c’est quand pour aller d’un endroit à l’autre en bagnole on s’arrêtait parfois et on mettait de l’huile du citron des légumes frais dans un saladier on ajoutait le couscous et on attendait – ça faisait le repas – on pouvait améliorer avec une boite de thon par exemple avec du maïs avec des viandes fumées avec du fromage frais et on mangeait l’ensemble en regard le vent souffler sur les herbes et les poussières – en écoutant les vaches (Stasiuk) – et comme (mystère) il était impossible de trouver du couscous dans les petits shops des plaines de l’Est – on se retrouvait généralement dans un supermarché seulement pour y acheter un paquet de couscous ou deux – et que la route continue (ou alors c’est l’histoire d’un été où on demande un paquet de couscous un paquet de semoule et où jamais quelqu’un n’a réussi à nous amener ce qu’on appelle – ce que l’on nomme – couscous et semoule mais d’autres choses en revanche oui d’autres choses différentes).

Dans la fin de journée une énorme série de photographies terriblement vintage l’effet combiné sans doute du vieux 50mm Olympus – de l’endroit et de ce qui s’y déroule.

En fait cette histoire de couscous ça me fait penser à cet oloé.

| note |
trouver
un quelque chose d’équilibre
savoir c’est comment
une baraque
la montagne
les neiges
la ville
les légumes
ça reste le mot
flou