quelque chose vade façon concentriquemontegranditrépète et tourneboucle
est-ce que ce sontdes mots qui reviennent ?
des groupes de motsdes phrases
des incantations
l’automnece serait quoi ?
quelle énergie ?
l’hiverc’est le feuoui
un tour du potager les mauves et celles qui tiennent — nos piments de bouche en fleur ça fait de l’écoute méditer tu dis ce serait quoi le plan — ce qui t’anime des joies venues d’où nommer toujours
comment écrire « ensemble » ?se fixer « rendez-vous » ?
tournent autour (...)
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Leroy, Antoine
Articles
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journal permanent | 3 juillet 2023
3 juillet 2023, par sebmenard -
Voix haute et présence(s)
22 septembre 2023, par AnCé t. , sebmenarden création
Comment faire face au paysage ? Comment se soustraire à l’idée carte postale de « la Nature » ? Assumer nos responsabilités de vivants parlants, et savoir se taire : laisser la parole à une « assemblée de tous les êtres vivants », dans l’éclat et dans l’invisible. Prendre place, avec les doutes de ceux qui ne sont pas chez eux. Chercher, dans l’observation, la perception et par des relevés. Rencontrer. Écouter. Laisser surgir : « la discrétion » est une pièce poétique et chorégraphique. (...) -
journal permanent | 27 mai 2013
27 mai 2013, par sebmenardUne grosse vague je commence un truc qui s’appelle L’odeur du gasoil à la frontière syrienne et qui n’a sans doute aucun rapport avec l’actualité mais pourtant — pas possible se taire et pourtant — j’écris un morceau mais çe ne marche pas — c’est pas ça qu’il faut dire — ça rate et craque — c’est le poème du jour il est inachevé :
Dans la boite de conversation Gmail il y a un rond vert à côté de son nom et puis un message s’affiche — il dit qu’il est rendu il dit que c’est bon ça va et sans doute une ou deux (...) -
Poème du travail et de la fatigue [18/29]
2 décembre 2013, par sebmenardCe matin — usé rincé — pourtant premier jour — lundi — de la semaine — me sont revenus de petits morceaux de discussions. Mes vieux potes ils disaient que le travail c’est l’horreur on rentre le soir et puis rien le cerveau il est froid mort. Alors bien sûr : c’est un mensonge ce poème car ce jour-là — ce très cher ami ne disait pas froid mort mais qu’importe un autre il disait que nous ne sommes sans doute pas fait pour ça — s’épuiser au travail. Un peu de temps vide. Juste un peu. Voilà ce qu’il nous (...)
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journal permanent | 14 mars 2017
14 mars 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
C’est très simple : à midi, il fait déjà beaucoup trop chaud, pailler, le mot pailler, puis le vélo, passer le fleuve, passer la colline, l’antenne, redescendre l’autre vallée, arriver près de la vieille rivière, on dirait une vieille rivière et là finalement : en deux fois, grosse grosse concentration, une sélection de notre désir (…), voix haute + oud, beaucoup d’autres choses, et à nouveau, penser au paillage.
(ensuiterentrer dans le noirpédaler dans le (...) -
journal permanent | 29 août 2020
29 août 2020, par sebmenardAllongé dans l’herbe sur un pare-soleil en aluminium acheté en Roumanie (c’est bien ça ?) il y a… huit ans ? Je remercie en pensée cette amie lointaine (elle vit, je crois, aux dernières nouvelles, en Estonie) pour cette idée : un matelas isolant du sol, est-ce très différent d’un pare-soleil ? L’océan s’engouffre dans le sable, à moins qu’il ne s’agisse de mon ignorance. Je pose encore un livre sur le pare-soleil et le protège de cette humidité du soir, voilà, il est 23h, soir d’août, 3/4 de lune, je bois (...)
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Blocs | 109
23 septembre 2019, par sebmenardsoir à écouter la pluie — écouter — écouter —écouter encore — tu vas voir ça, mon ami, car nous fonçons, nous fonçons, nous fonçons lentement vers le silence !
une autre méthode plus élaborée d’y parvenir est celle de Vimalakirti, figure légendaire du bouddhisme laïc, dont l’enseignement reposait sur l’idée que c’est par l’intuition directe de notre condition dans le monde tel qu’il est que nous pouvons réaliser que nous ne possédons jamais rienGany (...) -
Chants | plaqueminant
17 octobre 2019, par sebmenardon est là dans ce bazar on est là dans ce bazar et dans la pluie on est là tant qu’on est là tant qu’on est là dans ce corpsdans ce mondeon est là sous cette existence sous cette peausous cette peau sous cette peau j’ai vécu je croiscette chose étrange et bellecreusant terrecreusant — plaqueminantplaqueminant l’argile et le coteaudans le vent secouantlui-même les feuilleset les choses — et nousnous debout dans bottesà creuser terre dans ventet dans cette bruinecontinuemouilléeelle-même mouilléemouillée de (...)
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journal permanent | 5 janvier 2013
5 janvier 2013, par sebmenardDans la nuit j’ai dit :
on prend le break on roule on roule plein Sud et demain on est à Grenade.
ou alors on se réveille dans les montagnes et on marche dans la neige.
(Est-ce que je dormais déjà à ce moment là)
Rêve : on arrive à Grenade et on le trouve — il est concierge et porte des jeans trop grands — on s’installe à une table il sert des champignons blancs fourrés bleus — je veux pas les manger mais finalement si — rien.
Je manque une image (mais je me demande seulement une ?) : un taureau est (...) -
journal permanent | 9 mai 2015
9 mai 2015, par sebmenardDans le bois du père d’A. sur le coteau à écouter le vent – un début de jardin forêt en fait quelque chose comme ça – on replante du céléri feuille et on observe des pousses de courges d’oignons et de framboisiers – on discute du moment avant un départ – du moment où on attend de partir – du moment où on te demande si tu vas bientôt partir – le moment où toi tu es déjà parti en fait – mais ton corps est encore là un peu (après je me dis ce jardin ça pourrait être un jardin-forêt bientôt).
Hier participé au (...)