Refaire un tour François Bon aussi — nombreux livres dans la machine à lire — et ceux sur les étagères. On aurait tous les ans — ou bien tous les six mois — ou même moins encore — un temps consacré pour cela — on se referait un tour avec un auteur — on embarquerait une dizaine de bouquins et ça serait ça — journées pour se rembarquer dans une langue et un monde — on aurait donc ça — des périodes organisées pour cela. Je viens de taper le paragraphe précédent et je pense au mot clé "utopie ordinaire" (qui est (...)
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Leroy, Antoine
Articles
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journal permanent | 16 janvier 2013
16 janvier 2013, par sebmenard -
Voix haute et présence(s)
22 septembre 2023, par AnCé t. , sebmenarden création
Comment faire face au paysage ? Comment se soustraire à l’idée carte postale de « la Nature » ? Assumer nos responsabilités de vivants parlants, et savoir se taire : laisser la parole à une « assemblée de tous les êtres vivants », dans l’éclat et dans l’invisible. Prendre place, avec les doutes de ceux qui ne sont pas chez eux. Chercher, dans l’observation, la perception et par des relevés. Rencontrer. Écouter. Laisser surgir : « la discrétion » est une pièce poétique et chorégraphique. (...) -
A Raşinari j’ai vu
21 avril 2012, par sebmenard2seconde version2
À Raşinari j’ai vu les baraques et tous là dans les rues.
À Raşinari j’ai vu le nom d’une ville là sur une borne en pierre — bord de route et bitume et pavés pavasses alors Raşinari — et tu ne sais pas quoi faire de ce mot.
Là-bas c’est au bord des montagnes — et les bêtes elles y viennent elles y passent.
À Raşinari j’ai vu des hommes debout dans la nuit ils portaient sur eux la peau de leurs bêtes
Là-bas c’est le soleil dans la gueule sur un cliché noir et blanc perdu — l’odeur des (...) -
journal permanent | 14 mars 2017
14 mars 2017, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
C’est très simple : à midi, il fait déjà beaucoup trop chaud, pailler, le mot pailler, puis le vélo, passer le fleuve, passer la colline, l’antenne, redescendre l’autre vallée, arriver près de la vieille rivière, on dirait une vieille rivière et là finalement : en deux fois, grosse grosse concentration, une sélection de notre désir (…), voix haute + oud, beaucoup d’autres choses, et à nouveau, penser au paillage.
(ensuiterentrer dans le noirpédaler dans le (...) -
journal permanent | 12 avril 2018
12 avril 2018, par sebmenardC’est en lisant Sandrine Cnudde :
« Je monte et descend un paysage silencieux en pleine saison d’épandage du lisier…et je redescends sur terre… »
que je repense aux plaines lointaines, aux champs HABITÉS
(A. disait il y a quelques semainessa rencontre avecun ancien des alentoursde sa cabane sur le coteauet que cet ancien disait, racontait, évoquaitd’autres tempsPAS SI LOINTAINSoù les collines étaient habitéesles travailleurs travaillaient làles arpenteurs arpentaienton cueillaiton observaiton (...) -
Notre désir de tendresse est infini, éditions Publie.net
19 avril 2017, par sebmenard« Certains appels à prendre la route s’entendent bien comme des cris insurrectionnels, comme de véritables appels aux armes, et celui-ci en fait certainement, à son étrange manière fervente, partie. » (Hugues Robert, Librairie Charybde)
« une incantation lancée au lecteur, obéissant au rythme de la personne qui cherche son rythme de marche » (Patrice Maltaverne, Poézine Traction-Brabant)
« Rien à ajouter, rien à retrancher à ces enchaînements de mots qui – lorsqu’ils nous frappent, nous pénètrent, nous (...) -
Blocs | 109
23 septembre 2019, par sebmenardsoir à écouter la pluie — écouter — écouter —écouter encore — tu vas voir ça, mon ami, car nous fonçons, nous fonçons, nous fonçons lentement vers le silence !
une autre méthode plus élaborée d’y parvenir est celle de Vimalakirti, figure légendaire du bouddhisme laïc, dont l’enseignement reposait sur l’idée que c’est par l’intuition directe de notre condition dans le monde tel qu’il est que nous pouvons réaliser que nous ne possédons jamais rienGany (...) -
Chants | plaqueminant
17 octobre 2019, par sebmenardon est là dans ce bazar on est là dans ce bazar et dans la pluie on est là tant qu’on est là tant qu’on est là dans ce corpsdans ce mondeon est là sous cette existence sous cette peausous cette peau sous cette peau j’ai vécu je croiscette chose étrange et bellecreusant terrecreusant — plaqueminantplaqueminant l’argile et le coteaudans le vent secouantlui-même les feuilleset les choses — et nousnous debout dans bottesà creuser terre dans ventet dans cette bruinecontinuemouilléeelle-même mouilléemouillée de (...)
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journal permanent | 5 janvier 2013
5 janvier 2013, par sebmenardDans la nuit j’ai dit :
on prend le break on roule on roule plein Sud et demain on est à Grenade.
ou alors on se réveille dans les montagnes et on marche dans la neige.
(Est-ce que je dormais déjà à ce moment là)
Rêve : on arrive à Grenade et on le trouve — il est concierge et porte des jeans trop grands — on s’installe à une table il sert des champignons blancs fourrés bleus — je veux pas les manger mais finalement si — rien.
Je manque une image (mais je me demande seulement une ?) : un taureau est (...) -
journal permanent | 9 mai 2015
9 mai 2015, par sebmenardDans le bois du père d’A. sur le coteau à écouter le vent – un début de jardin forêt en fait quelque chose comme ça – on replante du céléri feuille et on observe des pousses de courges d’oignons et de framboisiers – on discute du moment avant un départ – du moment où on attend de partir – du moment où on te demande si tu vas bientôt partir – le moment où toi tu es déjà parti en fait – mais ton corps est encore là un peu (après je me dis ce jardin ça pourrait être un jardin-forêt bientôt).
Hier participé au (...)