2seconde version2
À Raşinari j’ai vu les baraques et tous là dans les rues.
À Raşinari j’ai vu le nom d’une ville là sur une borne en pierre — bord de route et bitume et pavés pavasses alors Raşinari — et tu ne sais pas quoi faire de ce mot.
Là-bas c’est au bord des montagnes — et les bêtes elles y viennent elles y passent.
À Raşinari j’ai vu des hommes debout dans la nuit ils portaient sur eux la peau de leurs bêtes
Là-bas c’est le soleil dans la gueule sur un cliché noir et blanc perdu — l’odeur des (...)
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Transylvanie
Articles
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A Raşinari j’ai vu
21 avril 2012, par sebmenard -
Hemingway à Raşinari
25 février 2012, par sebmenardTout en lui était vieux, sauf les yeux - et ils étaient de la même couleur que la mer, joyeux et invincibles.
Hemingway, Le Vieil homme et la mer. Traduction François Bon. Publication suspendue, exception au Québec : ici - on parle seulement de ce que ça fait lire - comme c’est bon et comme c’est beau.
Il n’y avait pas de filet, et le garçon se souvenait du jour où ils avaient dû le vendre. Mais c’était leur fiction de chaque jour.
Ruelle de Raşinari, Roumanie. En lisant le Vieil homme et la mer - (...) -
On descend un peu et ça sent encore les viandes grillées
21 avril 2012, par sebmenardretour au sommaire
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retour au collage #nos peaux 2troisième version2
On descend un peu et ça sent encore les viandes grillées sur nos peaux — des types filent dans leurs bagnoles et c’est la nuit — les chiens courent sur le bitume les vieilles femmes sont assises au bord des murs des portes — ça sent la montagne l’été quand le soleil disparaît et alors le froid — on freine devant un shop c’est ouvert on descend on prend huit bouteilles de bière — le bruit du verre dans le (...) -
29/09/2011
29 septembre 2011, par sebmenardphotographie : SebMénard, Predeal, Roumanie, Eos 5D.
http://diafragm.net/spip/spip.php?a... -
conte : les bergers leurs peaux
25 février 2012, par sebmenardretour au sommaire
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retour au texte précédent 2seconde version2
Ils ont des peaux de bêtes sur eux — c’est des hommes presque toujours peut-être des femmes on ne sait pas — leurs bêtes sont à côté toutes ensembles et eux ils portent sur eux quelque chose comme leur bête c’est une peau — ils sont debout comme ça au pied d’une montagne au bord d’une route avec leur chapeau — leur regard il est où ce qu’ils pensent c’est comment et leurs chiens courent — quand la nuit tombe on peut (...) -
journal permanent | 15 septembre 2015
15 septembre 2015, par sebmenardhttp://diafragm.net/spip/spip.php?a...
84km.
Brasov — Cobor.
Beau temps de septembre.
Nous avalons rapidement les 84km — on a les jambes — mais ces kilomètres sont parmis les derniers pour cette période – septembre ou plutôt l’automne arrive – on va doucement – on ne sait pas où on va – ou plutôt si – on sait très bien où on va : vers de l’inconnu – vers de l’inconnu à porter au jour – quelque chose comme ça.
On arrive dans un coin pour quelques temps – s’y poser quelques semaines – on pensait pas pour (...) -
croquis, 38
28 septembre 2011, par sebmenardun type passe qui porte des cartables roses
un chien mâche un morceau de pain
le soleil est vert sur le bois d’un chalet
larges flammes et odeur d’un sapin
la fumée sous les étoiles et le vin
verres en plastique dans l’herbe verte
dans la nuit nos mots
longue suite de frigos dans la nuit
bouteilles de bière et les chiens
les néons sont blancs qui chauffent derrière les vitres
trois ours invisibles
les pavés sous les lampadaires jaune orange et les chiens
les chiens dans les nuits (...) -
Traité des poussières | 45
15 septembre 2016, par sebmenardNous avions décidé de passer quelques temps au pied des Carpathes. J’écris « Carpathes » avec un « h », à cause de Jules Verne. Nous avions trouvé une famille pour nous héberger quelques mois. Nous aurions pu rester longtemps. Tout se passait bien. Nous avions une petite maison. Un poêle pour se chauffer. Du bois pour tout l’hiver. Et nous étions au pied des Carpathes. Beaucoup de choses nous fascinait là-bas. Les Carpathes bien sûr. La lumière du ciel le soir. L’odeur du village. Les chemins qui mènent à (...)
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croquis, 39
29 septembre 2011, par sebmenard2seconde version2
un chien est là contre la vitre
les lanternes sont jaunes dans la nuit déjà là
un brouhaha bruit brasse
2première version2
tas de braises qui fument à peine
trois types passent sur leurs vélos
une meule de foin est éventrée jaune sous le soleil
un chien est là contre la vitre
les lanternes sont jaunes dans la nuit déjà là
brouhaha bruit brasse -
croquis, 40
29 septembre 2011, par sebmenardsoleil sur la pierre blanche
la montagne est de l’autre côté de la vallée
sapins sapins sapins
trois chiens éventrent une poubelle
sous la lumière jaune orange
quatre chiens sont assis immobiles
elle prend des photographies
le soulèvement du miroir et diaphragme