Dans la lecture de Valéry, hier, ajouter encore :
« Toute l’histoire humaine, en tant qu’elle manifeste la pensée, n’aura peut-être été que l’effet d’une sorte de crise, d’une poussée aberrante, comparable à quelqu’un de ces brusques variations qui s’observent dans la nature et qui disparaissent aussi bizarrement qu’elles sont venues. Il y a eu des espères instables, et des monstruosités de dimensions, de puissance, de complication, qui n’ont pas duré. Qui sait si toute notre culture n’est pas une (...)
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Valéry, Paul
Articles
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journal permanent | 14 octobre 2017
14 octobre 2017, par sebmenard -
journal permanent | 13 octobre 2017
13 octobre 2017, par sebmenardToujours dans le Refonder.
« je me pose la question depuis quelques semaines, mais non, je ferai tout mon possible pour ne pas faire un autre job qu’écrire (en plus de celui de grimpe), je vais me démerder. la prise de risque est là aussi, pas seulement vocationnelle, esthétique.quand on se sait ne pas savoir faire autre de chose de plus judicieux de sa vie, ne pas savoir faire mieux ailleurs, le choix ne se pose finalement tout simplement presque pas. »
plus loin : notion de « Waldgänger » (...) -
Athènes
29 novembre 2017, par sebmenard“Notre monde moderne est tout occupé de l’exploitation toujours plus efficace, plus approfondie des énergies naturelles. Non seulement il les recherche et les dépense, pour satisfaire aux nécessités éternelles de la vie, mais il les prodigue, et il s’exécute à les prodiguer au point de créer de toutes pièces des besoins inédits (et même que l’on n’eût jamais imaginés), à partir de moyens de contenter ces besoins qui n’existaient pas avant.”Paul Valéry, Le bilan de la connaissance, éditions Allia.
(…) nous (...) -
journal permanent | 19 juin 2020
19 juin 2020, par sebmenardA reprendre la route et la nuit — à prendre la nuit dans sa pleine nuit noire et soufflant (j’aime cette façon de trouver grand souffle, grande respiration, ventre plein d’air soufflant, soufflant, soufflant) sur la quinzaine de kilomètres combien d’humains ai-je croisés ? et comment aimer cette surprise désertique et comme se forme quelque part entre la bouche et les pieds l’idée dense, pleine, claire (sur le moment, claire) d’affiner, alléger, s’alléger, de l’air, de l’air, du grand air — puis la (...)
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journal permanent | 15 juin 2020
15 juin 2020, par sebmenardEncore que, je me continue en mots, m’étends, m’étale, ce qui fait hésiter — à vif tirets j’entasse quoi, et sans ponctuation — me ressasse, rumine (tu sais : « je rumine »), et dans la joie jaillie en plus — ça continue.
« Un poème est pour moi un état d’une suite d’élaborations. Ceux que j’ai publiés sont à mes yeux des productions arrêtées par des circonstances étrangères. Et gardés, je les eusses transformées indéfiniment. »Paul Valéry, Ego scriptor, (...) -
journal permanent | 11 juin 2020
11 juin 2020, par sebmenardet d’autres matins se réveillent en vacarmeor te souvenircomment c’est faire pourmarcher dans l’herbe humidesous de grands arbresen brassant encorede cette vieille parole
l’écrire déjàconvainc de quelquesréalités
Dans Ego scriptor, Paul Valéry :
« Je ne suis pas écrivain, — écriveur, car il ne m’importe pas et il m’excède d’écrire ce que j’ai vu, ou senti, ou saisi. Cela est fini pour moi. Je prends la plume pour l’avenir de ma pensée — non pour son passé. »
triturer plus loinl’idée d’habiter dignement« (...)