et si j’écris c’est pour mâcher mieux — mâcher mieux.
Un conseil : tournez-[vous ] davantage vers le quotidien, le tous les jours, l’infini dit par l’anonyme. Ayez espoir : la ressource est là. Il faut se mettre à l’unisson. Guillevic, Ultime lettre à un jeune poète, 1996, in. Ouvrir
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Traces, poussières, surgissements, refuges
Articles
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Blocs | 43
26 août 2019, par sebmenard -
Chants | le temps que je cherche
15 octobre 2019, par sebmenardle son que je chercheFrançois Bon, Formes d’une guerre
le temps que je cherche est un temps fait de silencesfait de silences et de grands espaces blanc-blancle temps que je cherche est fait de blancil est de blanc de vertde bleule temps que je cherche s’ouvreil s’ouvre il s’ouvre encorele temps que je cherche est entier le temps que je cherche est entier est làle temps que je cherche est là tout là — tout là surgile temps que je cherche surgitil surgit — il surgit entre temps entre chose et (...) -
Blocs | 79
12 septembre 2019, par sebmenardprunelier — prunelier — prunelier-prunelier fleurs blanches, blancs dans gris dans brun — blanc petit blanc dans grand dans vent — puis le mot prunelier, à nouveau — nous remontons un ruisseau et je cherche quelque chose dans ça, je cherche toujours quelque chose dans tout or malgré la différence entre le pays de Yan et de Yin, l’oiseau les embrasse du même amour, écrit Bao Zhao14 traduction Michel Kuttler. (...)
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journal permanent | 27 août 2018
27 août 2018, par sebmenardbureau posé au port
ai tourné trois petits films : des chemins, du sun dans les feuilles
c’est bien ça
fin de semaine laisser donc plus de place au poèmeça veut rien dire ça
mais peut-être commencer par ce que j’avais nommé1000 viesqui serait un genre d’ouverture
après quoi
c’est ça en fait
quoi !
quoi !
peut-être une forme beaucoup plus reposéeje veux direposéecalmée
et qui alternerait donc avec des chantsdes genres de chants
relecture du texte de Marie-Andrée Gill pour l’Oùrs — frappé par une (...) -
journal permanent | 26 septembre 2018
26 septembre 2018, par sebmenardTraces. Traces. Traces.
Texte « j’écoute
jécoute le jour qui tombe chaque soir un peu plus
j’écoute le son de la trace
j’écoute
j’écoute ça
j’écoute ça
j’écoute le son des machines j’écoute
le son des billets
le son des semi remorques
j’écoute
j’écoute l’idée du j’écoute
dans la voiture avec le son des andes
son répétitif transe chamanqiue
vers ça qu’il faut aller
le poème du soltice de l’automne le poème de la pluie
l’idée pour traces poussières surgissements refuges
en fait
se reconnecter (...) -
la première chose que je peux vous dire
4 mars 2019, par sebmenardLa première chose que je peux vous dire1, c’est qu’aujourd’hui j’ai posé cette question à plusieurs reprises. On fait son malin. On fait son malin : on imagine qu’on peut poser cette question à tout le monde — et c’est vrai. On peut. On peut demander à beaucoup d’humains de choisir la toute première chose d’importance, et nous la dire. C’est même très intéressant. Il faut « simplement » être prêt à tout entendre. Après on est là. On est là et on rapporte ce petit morceau du monde. Ce petit morceau du monde (...)
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journal permanent | 12 juillet 2018
12 juillet 2018, par sebmenard« Ce qui me plaît avec lire, c’est la réalité des caractères que je vois imprimés, je peux terminer une page et revenir en arrière, et c’est toujours là, au contraire de se souvenir qui reste toujours flou . Je peux toujours relire alors que je ne peux pas me souvenir vraiment, pas me resouvenir, ce sera faussé. Je ne peux rien revivre, mais lire et relire, ça c’est toujours possible et quelque chose d’identique, même si la lecture est différente, et surtout si la lecture est différente, persiste. » (...)
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Blocs | 136
2 octobre 2019, par sebmenardJ’accroche une attache-rapide au serpent de l’écriture, au snake du refuge, à la couleuvre de vivre bien, bon — elle glisse et ondule contre le métal jaune or que je pose ma main sur l’écorce d’un chêne (pédonculé ?) — ce qui me produit respiration entière, nasale, ventrale, et si quelqu’un me voyait ?
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Blocs | 87
14 septembre 2019, par sebmenardlà-bas, loin, sud : antenne dressée droite mon repère à quelque chose comme 5, 6, 7 kilomètres À VOL D’OISEAU s’il en reste (je m’inquiète) — entre les deux, le fleuve — je lis / ce que / je vois : un arbre, une forme au loin, une terre, tout est là, continuons.
ne voyez-vous pas l’eau du grand fleuve jaune ?pure ou troublée, jamais elle ne s’arrêteZhao Bao, trad. Michel Kuttler, « De Jinghou à Zhuli », in. Sur les berges du (...) -
Blocs | 34
22 août 2019, par sebmenarddéclencher l’automatisme de l’écriture ou dire clairement bien dire — dire bien ça — dire ça clair — dire ça déjà cette enfoncée je suis envahi ENVAHI je cherche un échappement — un échappement de — une échappée de mots la poésie s’échappe une poésie faite de mots échappés dans le sombre bleu — bleu nuit — nuit sombre de bleu levée là — bleu de nuit fleuve nuit peu à peu levée par sun — enfin sun venu jaune orange une barre à l’horizontal jaune orange entre nuit et fleuve et bleu d’eau, noir, terre, arbre, jaune, tout (...)
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